Éditions : Fayard
Genre : Contemporain
Date de publication : 04 / 05 / 16
Nombre de pages : 505
Genre : Contemporain
Date de publication : 04 / 05 / 16
Nombre de pages : 505
A 32 ans, Julia, psychologue ne croit plus au bonheur. Après avoir perdu successivement son père, son fiancé et sa grand-mère, elle se laisse aller sans réagir. Jusqu'au jour où elle répond, sur un coup de tête, à une offre d'emploi de thérapeute en maison de retraite à Biarritz.
Chère Julia,
Après être restée plus de deux ans dans ma bibliothèque, j'ai enfin pris le temps de lire ton histoire. Tu vois en ouvrant ce roman, je m'attendais à rire et à un récit émouvant. J'ai eu tout cela mais j'ai surtout trouvé bien plus, beaucoup plus.
En toi, Julia, j'ai trouvé un compagnon de route. Tu es la bonne copine avec laquelle j'ai envie de faire une soirée colloc' à regarder des épisodes de séries, à boire un bon verre de vin (oui ou carrément la bouteille!), à s'empiffrer de pizzas, à rire aux éclats et pourquoi pas partir à l'aventure le soir dans le parc des Tamaris. Mais surtout, je me suis reconnue en toi. Tu es mon double ; les mêmes peurs, mêmes doutes, mêmes envies mais surtout la même façon de pensée. Oui, tout comme toi, j'ai peur du temps qui passe. Parce qu'aujourd'hui on a 20 ans, mais demain on en aura 80 ans et nous serons plus à l'heure des projets, ni à celle de réaliser nos rêves. Nous serons à l'heure du bilan. Ce n'est pas de vieillir, d'avoir des cheveux blancs, non ce que j'ai peur c'est de me dire que tout peut s'arrêter du jour au lendemain, que nous sommes seulement de passage. Nous sommes éphémères. Mais surtout ce qui me terrifie, c'est le « après » ? Qu'est-ce qu'il y a après ? Est-ce qu'il y a un après ? Est-ce qu'on souffre ? S'il y a un après est-ce que nous gardons en nous tous nos souvenirs, nos beaux moments, le visage des personnes qu'on aime, ça ira. Mais ce qui me terrifie c'est s'il y a plus rien ? Si une fois qu'on a fermé les yeux, tout s'éteint et qu'il ne reste plus que le néant ? Je ne veux pas penser à cela... Il y a un moment dans le livre tu parles de ce après, de ton ressentie face à la vieillesse et je me suis tellement reconnue. Tes mots étaient les miens. Tu as tellement réussi à mettre les mots sur ce que je ressens. Tout comme toi, je ne passe pas ma journée avec la peur au ventre. Au contraire, je profite à fond, je fais attention aux choses du quotidien et je m'attarde sur l'essentiel. Et tout comme toi, je suis parfois freinée par mes peurs. Mais comme toi, j'ai décidé de les dépasser, de les affronter. Car comme dirait une certaine mamie, la peur il faut s'en faire une alliée, l'apprivoiser et non se laisser paralyser par elle. Je ne pensais pas que j'allais être autant remuée et secouée. Vraiment... C'était à la fois perturbant de me retrouver face à mes peurs mais ça m'a mis un coup de fouet. C'était poignant et surtout vrai.
À ton arrivée aux Tamaris, j'avais les mêmes réticences. Qu'est-ce que nous venions faire toutes les deux dans une maison de retraite ? Tu l'auras compris, je dis toutes les deux, parce que je n'étais pas à l'extérieur de ton histoire. On se ressemble sur tellement de points que j'ai vécu ton histoire à fond au fil des pages. Un peu comme si tu étais moi et que moi j'étais toi, alors je dis nous. Car moi aussi j'ai vécu ces événements. J'ai pleuré, j'ai rigolé et j'ai douté avec toi. J'ai appris, compris et j'ai évolué avec toi. J'ai dépassé mes peurs, mes doutes et j'ai franchi ses barrières avec toi. Alors, qu'est-ce que nous venions chercher au contact de ces personnes âgées ? Qu'est-ce qu'on y allait découvrir ? Qu'est-ce qu'on allait vivre durant ces 8 mois ? Nous avons vécus des choses incroyables et nous avons fait des rencontres inoubliables. Elizabeth et Pierre, Gustave et Louise, Maryline, Arlette, Rosa, Raphaël ou encore Marine et Greg. Bon, il y a que Léon que... Ce très cher Léon. Tu crois qu'à l'heure où je t'écris il est toujours aussi méchant, grossier, horripilant ? Enfin bref, nous avons rencontré des personnes géniales, hautes en couleurs, avec du franc parler, de l'humour à revendre mais surtout nous y avons rencontré la vie. Oui la vie. Ils ont 70, 80 et même 99 ans, ils respirent la vie. Ils sont joyeux, rit à longueurs de journée et ne manquent pas un instant pour la jouer « jeun's ». J'ai aimé leurs histoires personnelles. J'ai été émue et j'ai pleuré, oui à grosses larmes. Ils m'ont tellement apporté. Ils m'ont fait grandir et j'ai tellement aimé tous les messages forts qu'ils nous ont fait passer. J'aime leur philosophie de vie. Nous avons la chance d'en avoir conscience, maintenant il faut en profiter pour que quand ça sera à notre tour d'avoir 90 ans, qu'on ne regrette rien. Puis, ils ont une telle force en eux. Certains ont vécu des choses très durs et pour autant continue à vivre pleinement. Ils se sont relevés et ils ont continué. C'est beau ! C'est vivant !
Durant ces 500 pages, tu m'as complètement captivé Julia. J'étais bien avec toi, avec vous. Plus les dernières pages approchées, plus je sentais que j'allais être triste de vous quitter. Et cela a été le cas ! Je me console en me disant que le gang des mamies doit être sur leur banc à refaire le monde et que Gustave doit continuer à faire des blagues et à s'occuper de son précieux potager. Mais surtout, tu m'as bien eu Julia ! Je ne m'attendais pas à ce tour que tu m'as joué. C'était ingénieux et très beau. Tout prend son sens à la fin et à aucun moment je m'en suis doutais durant ma lecture. Je comprends encore plus ton geste, ce besoin de t'isoler et de te retrouver. Cela rajoute une touche de « wouah » à l'histoire.
Il est temps de te dire au revoir, non pas adieu. Parce que je sais que quand j'en aurai besoin, je me replongerais dans ton histoire, pour me redonner du pep's, pour retrouver nos papys et nos mamies. Mais avant cela, je tenais à te remercier. Merci pour ce que tu m'as apporté. Merci de m'avoir partagé ton histoire. Merci d'avoir fait ce bout de chemin avec moi et d'être rentrée dans ma vie et d'avoir fait battre mon cœur de lectrice. Je pense qu'il y a des romans qui doivent arriver au bon moment et là c'était le bon. Je ne pourrais pas t'oublier et quand j'aurai des moments de doutes et de peurs, je penserais à toi et à nos moments passés. On se revoit dans 50 ans. Tu comprendras quand tu seras plus grande, j'ai grandi. Merci !
Après être restée plus de deux ans dans ma bibliothèque, j'ai enfin pris le temps de lire ton histoire. Tu vois en ouvrant ce roman, je m'attendais à rire et à un récit émouvant. J'ai eu tout cela mais j'ai surtout trouvé bien plus, beaucoup plus.
En toi, Julia, j'ai trouvé un compagnon de route. Tu es la bonne copine avec laquelle j'ai envie de faire une soirée colloc' à regarder des épisodes de séries, à boire un bon verre de vin (oui ou carrément la bouteille!), à s'empiffrer de pizzas, à rire aux éclats et pourquoi pas partir à l'aventure le soir dans le parc des Tamaris. Mais surtout, je me suis reconnue en toi. Tu es mon double ; les mêmes peurs, mêmes doutes, mêmes envies mais surtout la même façon de pensée. Oui, tout comme toi, j'ai peur du temps qui passe. Parce qu'aujourd'hui on a 20 ans, mais demain on en aura 80 ans et nous serons plus à l'heure des projets, ni à celle de réaliser nos rêves. Nous serons à l'heure du bilan. Ce n'est pas de vieillir, d'avoir des cheveux blancs, non ce que j'ai peur c'est de me dire que tout peut s'arrêter du jour au lendemain, que nous sommes seulement de passage. Nous sommes éphémères. Mais surtout ce qui me terrifie, c'est le « après » ? Qu'est-ce qu'il y a après ? Est-ce qu'il y a un après ? Est-ce qu'on souffre ? S'il y a un après est-ce que nous gardons en nous tous nos souvenirs, nos beaux moments, le visage des personnes qu'on aime, ça ira. Mais ce qui me terrifie c'est s'il y a plus rien ? Si une fois qu'on a fermé les yeux, tout s'éteint et qu'il ne reste plus que le néant ? Je ne veux pas penser à cela... Il y a un moment dans le livre tu parles de ce après, de ton ressentie face à la vieillesse et je me suis tellement reconnue. Tes mots étaient les miens. Tu as tellement réussi à mettre les mots sur ce que je ressens. Tout comme toi, je ne passe pas ma journée avec la peur au ventre. Au contraire, je profite à fond, je fais attention aux choses du quotidien et je m'attarde sur l'essentiel. Et tout comme toi, je suis parfois freinée par mes peurs. Mais comme toi, j'ai décidé de les dépasser, de les affronter. Car comme dirait une certaine mamie, la peur il faut s'en faire une alliée, l'apprivoiser et non se laisser paralyser par elle. Je ne pensais pas que j'allais être autant remuée et secouée. Vraiment... C'était à la fois perturbant de me retrouver face à mes peurs mais ça m'a mis un coup de fouet. C'était poignant et surtout vrai.
À ton arrivée aux Tamaris, j'avais les mêmes réticences. Qu'est-ce que nous venions faire toutes les deux dans une maison de retraite ? Tu l'auras compris, je dis toutes les deux, parce que je n'étais pas à l'extérieur de ton histoire. On se ressemble sur tellement de points que j'ai vécu ton histoire à fond au fil des pages. Un peu comme si tu étais moi et que moi j'étais toi, alors je dis nous. Car moi aussi j'ai vécu ces événements. J'ai pleuré, j'ai rigolé et j'ai douté avec toi. J'ai appris, compris et j'ai évolué avec toi. J'ai dépassé mes peurs, mes doutes et j'ai franchi ses barrières avec toi. Alors, qu'est-ce que nous venions chercher au contact de ces personnes âgées ? Qu'est-ce qu'on y allait découvrir ? Qu'est-ce qu'on allait vivre durant ces 8 mois ? Nous avons vécus des choses incroyables et nous avons fait des rencontres inoubliables. Elizabeth et Pierre, Gustave et Louise, Maryline, Arlette, Rosa, Raphaël ou encore Marine et Greg. Bon, il y a que Léon que... Ce très cher Léon. Tu crois qu'à l'heure où je t'écris il est toujours aussi méchant, grossier, horripilant ? Enfin bref, nous avons rencontré des personnes géniales, hautes en couleurs, avec du franc parler, de l'humour à revendre mais surtout nous y avons rencontré la vie. Oui la vie. Ils ont 70, 80 et même 99 ans, ils respirent la vie. Ils sont joyeux, rit à longueurs de journée et ne manquent pas un instant pour la jouer « jeun's ». J'ai aimé leurs histoires personnelles. J'ai été émue et j'ai pleuré, oui à grosses larmes. Ils m'ont tellement apporté. Ils m'ont fait grandir et j'ai tellement aimé tous les messages forts qu'ils nous ont fait passer. J'aime leur philosophie de vie. Nous avons la chance d'en avoir conscience, maintenant il faut en profiter pour que quand ça sera à notre tour d'avoir 90 ans, qu'on ne regrette rien. Puis, ils ont une telle force en eux. Certains ont vécu des choses très durs et pour autant continue à vivre pleinement. Ils se sont relevés et ils ont continué. C'est beau ! C'est vivant !
Durant ces 500 pages, tu m'as complètement captivé Julia. J'étais bien avec toi, avec vous. Plus les dernières pages approchées, plus je sentais que j'allais être triste de vous quitter. Et cela a été le cas ! Je me console en me disant que le gang des mamies doit être sur leur banc à refaire le monde et que Gustave doit continuer à faire des blagues et à s'occuper de son précieux potager. Mais surtout, tu m'as bien eu Julia ! Je ne m'attendais pas à ce tour que tu m'as joué. C'était ingénieux et très beau. Tout prend son sens à la fin et à aucun moment je m'en suis doutais durant ma lecture. Je comprends encore plus ton geste, ce besoin de t'isoler et de te retrouver. Cela rajoute une touche de « wouah » à l'histoire.
Il est temps de te dire au revoir, non pas adieu. Parce que je sais que quand j'en aurai besoin, je me replongerais dans ton histoire, pour me redonner du pep's, pour retrouver nos papys et nos mamies. Mais avant cela, je tenais à te remercier. Merci pour ce que tu m'as apporté. Merci de m'avoir partagé ton histoire. Merci d'avoir fait ce bout de chemin avec moi et d'être rentrée dans ma vie et d'avoir fait battre mon cœur de lectrice. Je pense qu'il y a des romans qui doivent arriver au bon moment et là c'était le bon. Je ne pourrais pas t'oublier et quand j'aurai des moments de doutes et de peurs, je penserais à toi et à nos moments passés. On se revoit dans 50 ans. Tu comprendras quand tu seras plus grande, j'ai grandi. Merci !
Clara
PS : Embrasse Pilou et Pomponette de ma part.