Éditions : Collection R
Genre : Historique / YA
Date de publication : 20 / 09 / 18
Nombre de pages : 432
Genre : Historique / YA
Date de publication : 20 / 09 / 18
Nombre de pages : 432
Munich, juillet 1945.
Un garçon erre parmi les décombres…
Qui est-il ? Quel âge a-t-il ? D'où vient-il ? Il n’en sait rien. Il a oublié jusqu’à son nom. Les Alliés le baptisent « Josh » et l’envoient dans un orphelinat où Ida, directrice dévouée, et Wally, jeune soldat noir américain en butte au racisme de ses supérieurs, vont l’aider à lever le voile de son amnésie.
Dans une Europe libérée mais toujours à feu et à sang, Josh et les nombreux autres orphelins de la guerre devront panser leurs blessures tout en empruntant le douloureux chemin des migrants.
Si ces adolescents sont des survivants, ils sont avant tout vivants, animés d’un espoir farouche et d’une intense rage de vivre.
Un roman saisissant qui éclaire un pan méconnu de l’après- Seconde Guerre mondiale et les drames liés au programme eugéniste des nazis, le Lebensborn.
Un garçon erre parmi les décombres…
Qui est-il ? Quel âge a-t-il ? D'où vient-il ? Il n’en sait rien. Il a oublié jusqu’à son nom. Les Alliés le baptisent « Josh » et l’envoient dans un orphelinat où Ida, directrice dévouée, et Wally, jeune soldat noir américain en butte au racisme de ses supérieurs, vont l’aider à lever le voile de son amnésie.
Dans une Europe libérée mais toujours à feu et à sang, Josh et les nombreux autres orphelins de la guerre devront panser leurs blessures tout en empruntant le douloureux chemin des migrants.
Si ces adolescents sont des survivants, ils sont avant tout vivants, animés d’un espoir farouche et d’une intense rage de vivre.
Un roman saisissant qui éclaire un pan méconnu de l’après- Seconde Guerre mondiale et les drames liés au programme eugéniste des nazis, le Lebensborn.
Ma lecture de Max de Sarah Cohen-Scali a été une expérience intense et très éprouvante. Elle aborde le programme nazi du Lebensborn mis en place par Himmler en Allemagne et puis dans tous les pays d'Europe. Avec ce roman, l'auteure tape fort puisqu'on est dans la peau d'un enfant né de ce programme. Malgré la dureté du roman, je l'ai adoré. J'ai adoré le personnage de Max et tout ce que l'auteure transmet à travers son histoire. À l'annonce de la parution d'Orphelins 88 chez la Collection R, je ne pouvais pas ne pas me jeter dessus lors de sa sortie. Dans ce roman cette fois-ci, Sarah Cohen-Scali parle de ces adolescents survivants, les orphelins du programme Lebensborn. Si avec Max on a le déroulement du programme, ici, elle nous montre l'après. Que sont devenus tous ces enfants victimes du Lebensborn ?
« Josh » est un jeune garçon qui a dû fuir la Napola et le centre de Rufach où il était après que les instructeurs lui ont dit de fuir, à la fin de la guerre. Il est recueilli par les Alliés où il sera nommé Josh. Il n'a plus aucun souvenirs de son identité, ni de son âge. Les plus lointains remontent à la Napola. Le récit nous montre la quête d'identité de ce personnage, le chemin vers la « redécouverte » de soi. Comment se définir après la guerre ? Après l'horreur et les drames qu'on a vu et vécu ? Comment réveiller les souvenirs qui ne sont plus à portée de nous ? Josh est au centre du récit mais on fera connaissance de plusieurs autres orphelins ; les germanisés comme Josh, les juifs qui ont été dans les camps de concentration, les bébés abandonnés et autres victimes de cette tragédie. Certains se souviennent, d'autres non. Ils ont tous un point en commun ; ce sont des combattants.
Tout cela est mené par une plume intelligence et d'une grande justesse. Comme pour son précédent roman, l'auteure ne tente pas de minimiser les dégâts. Elle montre les ravages de la guerre sur chacun des enfants : embrigadement, camp de concentration, la mort et ce qu'ils ont été poussés à faire ou à voir pour survivre. L'impact n'a pas été le même pour chacun et Sarah Cohen-Scali prend le temps de montrer les différentes réactions face à ce drame et les séquelles qu'ils gardent en eux.
Nous sommes plongés dans les pensées de Josh, en même temps que lui nous allons retrouver la mémoire. Tout le long du récit, j'ai été poussée par cet envie de savoir. Je voulais découvrir qui était Josh. Nous suivons le personnage dans le présent mais aussi dans ses souvenirs. À l'orphelinat on fera aussi la connaissance de Halina, Wally, Ida et d'autres personnages.
Ce roman aborde l'après-guerre plus généralement. L'Europe est détruite, il faut reconstruire le pays, faire le deuil, vivre avec la perte et les horreurs subites. La guerre terminée, ce n'est pas pour autant qu'elle a éteinte avec elle toute la cruauté. Les viols, la famine, le vol, la prostitution sont présents. Le peuple se bat pour survivre. La mort plane sur la population. Le racisme est toujours là et certains s'adonnent encore à des pogroms. Sarah Cohen-Scali nous montre la vérité brute, sans fioritures, sans l'édulcorée.
En conclusion, Orphelins 88 est un roman poignant, plein d'émotions. L'auteure y mêle fiction et faits historiques, tout en restant au plus proche de la réalité. Josh est un personnage touchant et authentique. Je n'ai pas pu faire autrement que de m'attacher à lui. La psychologie des personnages est bien travaillé. Encore une fois, Sarah Cohen-Scali m'a emporté dans son récit, malgré sa dureté. J'aime son écriture qui ne cherche pas à nous protéger et à minimiser. Elle relate les événements avec sincérité et son cœur, et cela se ressent.
« Josh » est un jeune garçon qui a dû fuir la Napola et le centre de Rufach où il était après que les instructeurs lui ont dit de fuir, à la fin de la guerre. Il est recueilli par les Alliés où il sera nommé Josh. Il n'a plus aucun souvenirs de son identité, ni de son âge. Les plus lointains remontent à la Napola. Le récit nous montre la quête d'identité de ce personnage, le chemin vers la « redécouverte » de soi. Comment se définir après la guerre ? Après l'horreur et les drames qu'on a vu et vécu ? Comment réveiller les souvenirs qui ne sont plus à portée de nous ? Josh est au centre du récit mais on fera connaissance de plusieurs autres orphelins ; les germanisés comme Josh, les juifs qui ont été dans les camps de concentration, les bébés abandonnés et autres victimes de cette tragédie. Certains se souviennent, d'autres non. Ils ont tous un point en commun ; ce sont des combattants.
Tout cela est mené par une plume intelligence et d'une grande justesse. Comme pour son précédent roman, l'auteure ne tente pas de minimiser les dégâts. Elle montre les ravages de la guerre sur chacun des enfants : embrigadement, camp de concentration, la mort et ce qu'ils ont été poussés à faire ou à voir pour survivre. L'impact n'a pas été le même pour chacun et Sarah Cohen-Scali prend le temps de montrer les différentes réactions face à ce drame et les séquelles qu'ils gardent en eux.
Nous sommes plongés dans les pensées de Josh, en même temps que lui nous allons retrouver la mémoire. Tout le long du récit, j'ai été poussée par cet envie de savoir. Je voulais découvrir qui était Josh. Nous suivons le personnage dans le présent mais aussi dans ses souvenirs. À l'orphelinat on fera aussi la connaissance de Halina, Wally, Ida et d'autres personnages.
Ce roman aborde l'après-guerre plus généralement. L'Europe est détruite, il faut reconstruire le pays, faire le deuil, vivre avec la perte et les horreurs subites. La guerre terminée, ce n'est pas pour autant qu'elle a éteinte avec elle toute la cruauté. Les viols, la famine, le vol, la prostitution sont présents. Le peuple se bat pour survivre. La mort plane sur la population. Le racisme est toujours là et certains s'adonnent encore à des pogroms. Sarah Cohen-Scali nous montre la vérité brute, sans fioritures, sans l'édulcorée.
En conclusion, Orphelins 88 est un roman poignant, plein d'émotions. L'auteure y mêle fiction et faits historiques, tout en restant au plus proche de la réalité. Josh est un personnage touchant et authentique. Je n'ai pas pu faire autrement que de m'attacher à lui. La psychologie des personnages est bien travaillé. Encore une fois, Sarah Cohen-Scali m'a emporté dans son récit, malgré sa dureté. J'aime son écriture qui ne cherche pas à nous protéger et à minimiser. Elle relate les événements avec sincérité et son cœur, et cela se ressent.