Éditions : France Loisirs
Genre : Contemporain
Date de publication : 2017
Nombre de pages : 342
Genre : Contemporain
Date de publication : 2017
Nombre de pages : 342
A l'ombre du Cyclone, les célèbres montagnes russes de Coney Island, là où New York se jette dans la mer, Angela et June, deux jeunes filles que tout oppose, se construisent ensemble dans une amitié indéfectible. A l'ombre du Cyclone, les célèbres montagnes russes de Coney Island, là où New York se jette dans la mer, Angela et June, deux jeunes filles que tout oppose, se construisent ensemble dans une amitié indéfectible.
Il y a quelques années, j'ai découvert Laurence Peyrin avec sa duologie La drôle de vie de Zelda Zonk qui a été un immense coup de cœur. J'ai donc acheté par la suite son roman Miss Cyclone. C'est drôle mais cet été j'ai vu de nombreux avis sur ce roman et ils m'ont donné envie de le lire maintenant. J'ai donc profité de la douceur estivale pour me balader pour découvrir l'histoire d'Angela et June et me balader sur les plages de Coney Island.
Dès les premiers instants où j'ai commencé ma lecture quelque chose m'a interpellé. Ce n'était pas la même écriture que dans La drôle de vie. Ici, c'est plus incisif, plus percutant et à la fois déstabilisant. Très déstabilisant. Je ne savais pas au début si c'était dû au personnage d'Angela, que nous suivons principalement et qui est très loin de ma manière de penser et de vivre, ou si ça venait de l'écriture. Je dois dire que durant les deux premières parties, je me suis tenue à distance du récit. Je ne savais pas et n'avait aucune piste sur où Laurence Peyrin comptait nous amener. Entre ça et l'écriture qui me perturbait, je ne savais vraiment pas où me placer. C'était très perturbant.
À partir de la troisième partie, je me suis habituée à cette écriture et au personnage d'Angela. J'ai en quelque sorte réussit à l'apprivoiser, à la comprendre. J'avais un sentiment d'urgence page après page qui grandissant. Il fallait que je termine cette histoire, que je découvre ce qui allait arriver à June et à Angela. Qu'elle allait être leur chemin ? Angela réussirait-elle à devenir la femme qu'elle est au fond d'elle ? Arriverait-t-elle à s'épanouir, à s'émanciper et à réaliser ses rêves ? Je dois dire que les deux dernières parties ont filé et la quatrième restera sans doute ma préférée. La plus belle, la plus poétique.
Comme je viens de vous le dire ma relation avec Angela s'est construite petit à petit. Elle s'est créée page après page. Un coup j'oscillais pour une, un peu plus tard c'était pour June. J'ai beaucoup aimé l'amitié que vont entretenir les deux adolescentes jusqu'à leur âge adulte.
En terminant la lecture, un constat a été fait. Cette écriture plus incisive accompagnée de cette protagoniste qui m'a tant déstabilisé ne formait qu'un. C'était un tout. Et ce tout ne pouvait pas être dissocié. Toute la beauté du roman se révèle, selon moi, dans les derniers chapitres. Sûrement qu'un chapitre de plus ne m'aurait pas gêné concernant une des deux filles (pour ceux qui l'ont lu vous voyez surement de laquelle je veux parler) mais j'ai aimé cette fin telle qu'elle est. Plus que la beauté du roman, c'est aussi toutes les émotions du récit qui explosent dans ce final. C'est en tournant la dernière page que la tornade m'est passée dessus, me dévorant toute crue. J'étais dans le métro et j'ai retenu fortement mes larmes.
En conclusion, Miss Cyclone est une histoire d'amitié, d'amour, de choix, de conséquences. Avec Angela et June, j'ai avancé à tâtons, en me demandant tout le long du roman où le récit aller me mener. Le roman s'éclaire et les émotions se révèlent au dernier chapitre rendant le tout extrêmement poétique.
Dès les premiers instants où j'ai commencé ma lecture quelque chose m'a interpellé. Ce n'était pas la même écriture que dans La drôle de vie. Ici, c'est plus incisif, plus percutant et à la fois déstabilisant. Très déstabilisant. Je ne savais pas au début si c'était dû au personnage d'Angela, que nous suivons principalement et qui est très loin de ma manière de penser et de vivre, ou si ça venait de l'écriture. Je dois dire que durant les deux premières parties, je me suis tenue à distance du récit. Je ne savais pas et n'avait aucune piste sur où Laurence Peyrin comptait nous amener. Entre ça et l'écriture qui me perturbait, je ne savais vraiment pas où me placer. C'était très perturbant.
À partir de la troisième partie, je me suis habituée à cette écriture et au personnage d'Angela. J'ai en quelque sorte réussit à l'apprivoiser, à la comprendre. J'avais un sentiment d'urgence page après page qui grandissant. Il fallait que je termine cette histoire, que je découvre ce qui allait arriver à June et à Angela. Qu'elle allait être leur chemin ? Angela réussirait-elle à devenir la femme qu'elle est au fond d'elle ? Arriverait-t-elle à s'épanouir, à s'émanciper et à réaliser ses rêves ? Je dois dire que les deux dernières parties ont filé et la quatrième restera sans doute ma préférée. La plus belle, la plus poétique.
Comme je viens de vous le dire ma relation avec Angela s'est construite petit à petit. Elle s'est créée page après page. Un coup j'oscillais pour une, un peu plus tard c'était pour June. J'ai beaucoup aimé l'amitié que vont entretenir les deux adolescentes jusqu'à leur âge adulte.
En terminant la lecture, un constat a été fait. Cette écriture plus incisive accompagnée de cette protagoniste qui m'a tant déstabilisé ne formait qu'un. C'était un tout. Et ce tout ne pouvait pas être dissocié. Toute la beauté du roman se révèle, selon moi, dans les derniers chapitres. Sûrement qu'un chapitre de plus ne m'aurait pas gêné concernant une des deux filles (pour ceux qui l'ont lu vous voyez surement de laquelle je veux parler) mais j'ai aimé cette fin telle qu'elle est. Plus que la beauté du roman, c'est aussi toutes les émotions du récit qui explosent dans ce final. C'est en tournant la dernière page que la tornade m'est passée dessus, me dévorant toute crue. J'étais dans le métro et j'ai retenu fortement mes larmes.
En conclusion, Miss Cyclone est une histoire d'amitié, d'amour, de choix, de conséquences. Avec Angela et June, j'ai avancé à tâtons, en me demandant tout le long du roman où le récit aller me mener. Le roman s'éclaire et les émotions se révèlent au dernier chapitre rendant le tout extrêmement poétique.