Editions : Charleston
Genre : Historique
Date de publication : 29 / 05 / 2018
Nombre de pages : 368
Genre : Historique
Date de publication : 29 / 05 / 2018
Nombre de pages : 368
Rien ne prédestinait Simon et Léna à se rencontrer. Lui appartient à la bourgeoisie juive parisienne, patriote, laïque et assimilée ; il a été maquisard et blessé au combat. Elle est issue d'un milieu de petits commerçants polonais et a réussi à survivre au Ghetto de Varsovie. En 1945, la guerre leur a tout pris. Chacun de leur côté, ils vont accepter une mission très particulière : rechercher des enfants juifs cachés par leurs parents dans des familles, des orphelinats ou des couvents, quand il s'avère que ceux-ci ne rentreront pas des camps. Simon parce que son petit frère Elie a disparu dans des conditions mystérieuses ; Léna car elle espère ainsi redonner du sens à sa vie. Et cela va les entraîner bien au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer. C'est l'histoire de deux jeunes révoltés qui, dans une France exsangue, vont se reconstruire grâce à la force de l'amour. De Paris à Toulouse, d'Israël à New-York, un roman d'aventure porté par le souffle de l'Histoire.
Je tiens à remercier les Éditions Charleston pour l'envoie de ce service presse.
J'ai un attachement particulier avec la période historique de la Seconde Guerre Mondiale. Le fait d'avoir fait mon mémoire de master sur ce sujet y contribue. Quand j'ai vu ce roman dans les parutions de cette maison d'édition, je ne pouvais pas passer à côté.
Au début de ma lecture, j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au récit et au personnage de Simon. Je me suis perdue dans les différents flash-back, ne sachant plus où je me trouvais et me demandant qu'elle en était l'intérêt. Je me suis accrochée. Passé la rencontre entre les deux personnages, le récit est lancé et moi dans ma lecture. Je ne regrette pas d'avoir persévéré.
Ariane Bois s'inspire d'un organisme qui a réellement existé après la guerre. Celle-ci avait pour mission de rechercher les enfants juifs cachés par leurs parents ou orphelins. Simon et Léna deux écorchés vifs vont prendre part à cette mission. Ensemble, révoltés, ils vont se reconstruire, panser leurs blessures, grâce à la force de l'amour.
Chacun des protagonistes cachent leurs blessures, leurs fêlures et ont été traumatisés par la guerre. Aller de l'avant, essayer de tourner la page et vivre avec des souvenirs, seuls, sans famille... Essayer de se reconstruire, dans un pays détruit et ravagé. Ariana Bois aborde avec justesse et intelligence ces blessures. Simon va tout donner pour retrouver son frère tandis que Léna va se donner corps et âme dans la quête de ses enfants. On s'attache à eux, on ressent leur douleur, leur souffrance, leur désespoir et leur souhaitons de tout notre cœur d'arriver à guérir.
Certains passages sont violents, déchirants, à l'image des cœurs des rescapés. Je n'ai pu qu'être touchée à plusieurs reprises dans ce récit. C'est terrible, horrible et dure à imaginer toutes les souffrances et les sévices. L'auteure ne nous épargne pas la cruauté de la guerre, ni celle des nazis mais ni celle du peuple. Les enfants orphelins se sont retrouvés pour certains dans des familles horribles... Je ne vous en dirai pas plus mais je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut être aussi cruel, gratuitement...
Avant tout, c'est l'histoire d'une reconstruction au travers un amour passionnel. Amour entre amants, amour entre frères, amour entre des êtres déchirés. L'amour est omniprésent, les gestes de Simon et Léna seront conduits par ce sentiment où l'espoir et le désespoir s'entremêlent.
J'ai un attachement particulier avec la période historique de la Seconde Guerre Mondiale. Le fait d'avoir fait mon mémoire de master sur ce sujet y contribue. Quand j'ai vu ce roman dans les parutions de cette maison d'édition, je ne pouvais pas passer à côté.
Au début de ma lecture, j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au récit et au personnage de Simon. Je me suis perdue dans les différents flash-back, ne sachant plus où je me trouvais et me demandant qu'elle en était l'intérêt. Je me suis accrochée. Passé la rencontre entre les deux personnages, le récit est lancé et moi dans ma lecture. Je ne regrette pas d'avoir persévéré.
Ariane Bois s'inspire d'un organisme qui a réellement existé après la guerre. Celle-ci avait pour mission de rechercher les enfants juifs cachés par leurs parents ou orphelins. Simon et Léna deux écorchés vifs vont prendre part à cette mission. Ensemble, révoltés, ils vont se reconstruire, panser leurs blessures, grâce à la force de l'amour.
Chacun des protagonistes cachent leurs blessures, leurs fêlures et ont été traumatisés par la guerre. Aller de l'avant, essayer de tourner la page et vivre avec des souvenirs, seuls, sans famille... Essayer de se reconstruire, dans un pays détruit et ravagé. Ariana Bois aborde avec justesse et intelligence ces blessures. Simon va tout donner pour retrouver son frère tandis que Léna va se donner corps et âme dans la quête de ses enfants. On s'attache à eux, on ressent leur douleur, leur souffrance, leur désespoir et leur souhaitons de tout notre cœur d'arriver à guérir.
Certains passages sont violents, déchirants, à l'image des cœurs des rescapés. Je n'ai pu qu'être touchée à plusieurs reprises dans ce récit. C'est terrible, horrible et dure à imaginer toutes les souffrances et les sévices. L'auteure ne nous épargne pas la cruauté de la guerre, ni celle des nazis mais ni celle du peuple. Les enfants orphelins se sont retrouvés pour certains dans des familles horribles... Je ne vous en dirai pas plus mais je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut être aussi cruel, gratuitement...
Avant tout, c'est l'histoire d'une reconstruction au travers un amour passionnel. Amour entre amants, amour entre frères, amour entre des êtres déchirés. L'amour est omniprésent, les gestes de Simon et Léna seront conduits par ce sentiment où l'espoir et le désespoir s'entremêlent.