Éditions : Collection R
Genre : Thriller / YA
Date de publication : 23 / 08 / 2018
Nombre de pages : 217
Genre : Thriller / YA
Date de publication : 23 / 08 / 2018
Nombre de pages : 217
Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte. Puis il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : « On l’a retrouvée. Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. » Il se trompait. Ma sœur serait bientôt de retour parmi nous mais on n’en avait pas terminé.
Depuis plusieurs semaines, j'attends parler de La tête sous l'eau, le nouveau roman d'Olivier Adam à paraître chez Collection R. Le résumé me donnait envie donc aussitôt arrivé au travail, je me suis empressée de l'emprunter et de le lire. Avec ce roman, je partais à la découverte d'un récit mais aussi d'une écriture. C'est le premier livre de cet auteur que je lis.
Ce qui m'a avant tout frappé durant ma lecture, c'est l'écriture de l'auteur. Elle est vive et impactante. Les longues phrases se mêlent aux phrases courtes qui rend le récit percutant. Ces phrases nous transpercent. Et Olivier Adam a une écriture particulière. J'ai été déroutée de ne pas savoir le prénom du narrateur, personnage principal, au début de l'histoire comme c'est souvent le cas. Ici, on ne l'apprendra qu'à la moitié du récit. Un peu comme si l'auteur voulait qu'on se fasse une image du personnage avant de nous dévoiler son identité.
Le récit au présent se mêle aux moments passés, ce qui fait que les éléments de l'histoire se révèlent au fur et à mesure pour former un tout. Entre les chapitres, des mails sont glissés et j'ai adoré les lire. Cela nous permet de se rapprocher du personnage concerné, on en apprend plus sur sa personnalité, sur ses sentiments et sur comment il vit les événements et se relève.
Dans ce roman sur fond de thriller, l'auteur aborde la reconstruction ; la reconstruction de soi après avoir été victime d'un tel drame mais aussi celle familiale. Après le drame, Léa doit se reconstruire et la famille doit réapprendre à vivre. Cette dernière est désemparée et ne sait pas comment appréhender le sujet avec Léa. Ils s'imaginent le pire mais ne peuvent pas la brusquer. Ils ne savent pas s'il faut lui laisser de l'espace ou au contraire la protéger. Ils vont devoir apprendre ensemble, trouver des repères et trouver un nouvel équilibre, si cela est possible après un tel événement. Je me suis attachée aux personnages notamment à Léa et au narrateur.
L'histoire est addictive, on a envie de savoir la suite et la fin. L'ambiance est lourde et sombre. Je suis très vite rentrée dans le récit et il s'est lu d'une traite. Les deux cents pages défilent sans même qu'on s'en rende compte. J'ai beaucoup aimé ma lecture !
Ce qui m'a avant tout frappé durant ma lecture, c'est l'écriture de l'auteur. Elle est vive et impactante. Les longues phrases se mêlent aux phrases courtes qui rend le récit percutant. Ces phrases nous transpercent. Et Olivier Adam a une écriture particulière. J'ai été déroutée de ne pas savoir le prénom du narrateur, personnage principal, au début de l'histoire comme c'est souvent le cas. Ici, on ne l'apprendra qu'à la moitié du récit. Un peu comme si l'auteur voulait qu'on se fasse une image du personnage avant de nous dévoiler son identité.
Le récit au présent se mêle aux moments passés, ce qui fait que les éléments de l'histoire se révèlent au fur et à mesure pour former un tout. Entre les chapitres, des mails sont glissés et j'ai adoré les lire. Cela nous permet de se rapprocher du personnage concerné, on en apprend plus sur sa personnalité, sur ses sentiments et sur comment il vit les événements et se relève.
Dans ce roman sur fond de thriller, l'auteur aborde la reconstruction ; la reconstruction de soi après avoir été victime d'un tel drame mais aussi celle familiale. Après le drame, Léa doit se reconstruire et la famille doit réapprendre à vivre. Cette dernière est désemparée et ne sait pas comment appréhender le sujet avec Léa. Ils s'imaginent le pire mais ne peuvent pas la brusquer. Ils ne savent pas s'il faut lui laisser de l'espace ou au contraire la protéger. Ils vont devoir apprendre ensemble, trouver des repères et trouver un nouvel équilibre, si cela est possible après un tel événement. Je me suis attachée aux personnages notamment à Léa et au narrateur.
L'histoire est addictive, on a envie de savoir la suite et la fin. L'ambiance est lourde et sombre. Je suis très vite rentrée dans le récit et il s'est lu d'une traite. Les deux cents pages défilent sans même qu'on s'en rende compte. J'ai beaucoup aimé ma lecture !