Éditions : Charleston
Genre : Thriller psychologique
Date de publication : 26 / 06 / 2018
Nombre de pages : 428
Genre : Thriller psychologique
Date de publication : 26 / 06 / 2018
Nombre de pages : 428
Quand l'auteure Eliza Fontaine est découverte au fond de la piscine d'un hôtel, sa famille présume que ce n'est que l'une de ses nouvelles tentatives de suicide. Mais Eliza jure qu'elle a été poussée... Motivée à l'idée de trouver son assaillant, Eliza décide de mener l'enquête. Mais alors que la date de publication de son premier roman se rapproche, les questions se font plus nombreuses que les réponses... Pourquoi son éditeur, son agent et sa famille mélangent-ils les événements qu'elle raconte dans son roman et ceux de sa vie ? Son livre n'est que fiction, non ? Plus Eliza avance dans sa recherche, en essayant de retrouver des pans entiers disparus de sa mémoire, plus elle se rend compte que sa vie ressemble étrangement à celle de son héroïne, jusqu'à ce que la frontière entre réalité et fiction se brouille complètement, et qu'elle ne puisse plus savoir où finit la vie de Dot, son personnage, et où la sienne commence...
Un grand merci aux Éditions Charleston pour l'envoie de ce service presse.
Au mois de mars je découvrais le premier Charleston noir, aujourd'hui je viens vous parler du petit nouveau de cette collection. Sara Shepard est connue pour sa série Les Menteuses, plus connue pour sa série télévisée Pretty Little Liars. Ici, elle ne s'adresse pas à un public jeunesse mais plutôt aux lecteurs adulte.
Que dire à part que ce roman est totalement D-I-N-G-U-I-S-S-I-M-E ! Rien à voir, avec l'esprit de sa série adolescente. Tout est plus sombre et plus noir. L'auteure joue avec la psychologie de son personnage mais également avec la nôtre. Je ne savais plus qui ou quoi croire. Où était la réalité ? L'imagination ? Qui ment ? Mais surtout qui est le coupable, le responsable ? Je n'ai absolument pas cru à la première piste de l'auteure. Malgré que je sache que c'est faux, j'étais loin d'imaginer où elle allait nous mener.
Au fil des pages, l'histoire se dévoile à nous. Les éléments s'emboîtent les uns aux autres. Sara Shepard nous révèle des indices, des détails. En avançant dans le récit, on se rend compte que les choses sont évidentes mais c'est aussi ce qui en fait sa force. C'est évident au moment où on le lit, au moment où on l'on comprend alors que seulement quelques pages avant c'était encore flou et loin de cette évidence. Mon cerveau a carburé tout le long de ma lecture pour démêler le vrai du faux. Je ne savais pas qui ou quoi croire. Je ne savais plus si l'héroïne était folle ou si c'est moi qui avait des hallucinations et qui devenait folle. Tout en nous révélant la vérité, l'auteure vient semer le doute dans notre esprit au travers des nombreux questionnements d'Eliza. Comme elle, nous remettons tout en question. On élabore un semblant de résolution pour que celle-ci soit nulle et qu'une autre vienne la remplacer.
Je ne peux pas dire que je me sois vraiment attachée aux personnages, ni à celui d'Eliza. J'ai été assez distante vis-à-vis d'elle, notamment au début du récit. Petit à petit, une certaine compassion est apparue mais ce n'est pas le plus important. Je ne pense pas que les personnages soient là pour qu'on les aime. Ils sont « bizarres » avec des lubies et des réactions qui les rendent directement coupable à nos yeux.
En conclusion, ce qui m'a vraiment convaincue dans ce récit, c'est la psychologie et la tension ainsi que l'atmosphère glaciale qui règne durant notre lecture. Ce n'est pas une histoire où on se sent à l'aise, au contraire. Tout est fait pour qu'on ressente toutes les émotions d'Eliza et que nous soyons dans le même état qu'elle ; bouleversée, se sentant épiée, mal à l'aise et étant persuadée que quelque chose ne colle pas dans les explications. C'est addictif, malaisant et angoissant !
Au mois de mars je découvrais le premier Charleston noir, aujourd'hui je viens vous parler du petit nouveau de cette collection. Sara Shepard est connue pour sa série Les Menteuses, plus connue pour sa série télévisée Pretty Little Liars. Ici, elle ne s'adresse pas à un public jeunesse mais plutôt aux lecteurs adulte.
Que dire à part que ce roman est totalement D-I-N-G-U-I-S-S-I-M-E ! Rien à voir, avec l'esprit de sa série adolescente. Tout est plus sombre et plus noir. L'auteure joue avec la psychologie de son personnage mais également avec la nôtre. Je ne savais plus qui ou quoi croire. Où était la réalité ? L'imagination ? Qui ment ? Mais surtout qui est le coupable, le responsable ? Je n'ai absolument pas cru à la première piste de l'auteure. Malgré que je sache que c'est faux, j'étais loin d'imaginer où elle allait nous mener.
Au fil des pages, l'histoire se dévoile à nous. Les éléments s'emboîtent les uns aux autres. Sara Shepard nous révèle des indices, des détails. En avançant dans le récit, on se rend compte que les choses sont évidentes mais c'est aussi ce qui en fait sa force. C'est évident au moment où on le lit, au moment où on l'on comprend alors que seulement quelques pages avant c'était encore flou et loin de cette évidence. Mon cerveau a carburé tout le long de ma lecture pour démêler le vrai du faux. Je ne savais pas qui ou quoi croire. Je ne savais plus si l'héroïne était folle ou si c'est moi qui avait des hallucinations et qui devenait folle. Tout en nous révélant la vérité, l'auteure vient semer le doute dans notre esprit au travers des nombreux questionnements d'Eliza. Comme elle, nous remettons tout en question. On élabore un semblant de résolution pour que celle-ci soit nulle et qu'une autre vienne la remplacer.
Je ne peux pas dire que je me sois vraiment attachée aux personnages, ni à celui d'Eliza. J'ai été assez distante vis-à-vis d'elle, notamment au début du récit. Petit à petit, une certaine compassion est apparue mais ce n'est pas le plus important. Je ne pense pas que les personnages soient là pour qu'on les aime. Ils sont « bizarres » avec des lubies et des réactions qui les rendent directement coupable à nos yeux.
En conclusion, ce qui m'a vraiment convaincue dans ce récit, c'est la psychologie et la tension ainsi que l'atmosphère glaciale qui règne durant notre lecture. Ce n'est pas une histoire où on se sent à l'aise, au contraire. Tout est fait pour qu'on ressente toutes les émotions d'Eliza et que nous soyons dans le même état qu'elle ; bouleversée, se sentant épiée, mal à l'aise et étant persuadée que quelque chose ne colle pas dans les explications. C'est addictif, malaisant et angoissant !