
Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées.
Chacun né dans un pays différent. Chacun traqué et hanté par sa propre guerre.
Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte devant l'avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes... Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhem Gustloff, un énorme navire promesse de liberté...
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour l'envoie de ce service presse.
Quand j'ai vu Le sel de nos larmes de Ruta Sepetys en parution chez Gallimard, j'ai croisé les doigts très fort pour le recevoir. J'ai été hyper heureuse quand il est arrivé dans ma boite aux lettres. J'ai adoré son roman Big Easy. J'avais hâte de retrouver sa plume et cette histoire. D'ailleurs après la lecture de ce roman, j'ai très envie de lire son autre livre Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre.
Quand on pense à un naufrage, on pense directement au Titanic qui a coulé en 1912. Quand on pense à la 2nd Guerre Mondiale, on pense généralement au juif, aux alliés mais on oublie les pays qui se sont retrouvés pris entre Staline et Hitler, notamment la Pologne et la Lituanie. Ruta Sepetys se fait un devoir de mettre à la lumière du jour des événements oubliés pour que les gens prennent connaissance de certains faits, pour qu'ils se souviennent et que la mémoire de ceux qui ont vécus ces événements ne soit pas oubliée et soit partagée. Le sel de nos larmes rentre dans cette catégorie. Ce nouveau roman retrace l'histoire d'un navire, le Wilhem Gustloff, qui en 1945 a coulé à cause des torpilles russes, faisant plus de 10 000 morts. Presque personne n'a entendu parler de ce naufrage.
Pour nous raconter cette histoire, nous suivons quatre adolescents venant de pays différents : Joanna (l'infirmière), Florian (un jeune homme cachant un trésor), Emilia (une petite polonaise au bonnet rose) et Alfred (un matelot à bord du navire). Chacun d'eux cachent un secret, une histoire personnelle avec laquelle ils sont obligés de vivre. Ils vont se rencontrer parmi des milliers de réfugiés pour monter sur le Wilhem Gustloff qui est censé les amener vers la liberté. Tous les 4 vont former un groupe bancal, décalé mais tous ont leur importance même si Alfred est celui que j'ai le moins aimé.
Joanna, Florian et Emilia sont les personnages principaux qui m'ont le plus touchée et émue. Joanna porte en elle le poids de la culpabilité. Infirmière et dévouée aux autres, elle n'hésite pas au cours de leur voyage à soigner les blessés et à venir en aide aux autres. Florian est un personnage mystérieux et il cache un lourd secret qui le pèse. Il veut rétablir la vérité et montrer à son père qu'il a enfin compris la leçon. Au début, il ne laisse infiltrer que très peu d'informations sur lui. J'avais hâte de lire ses chapitres pour en apprendre plus sur lui. Au fil des pages, je me suis attachée à lui. J'ai adoré la relation qu'il établit avec Joanna. Un peu d'espoir, une étincelle de bonheur dans le monde de chaos et les épreuves qu'ils traversent. Emilia est la petite perle de ce roman. J'ai eu un lien avec elle et un feeling directement. Elle a cette fragilité qui nous donne envie de la prendre dans nos bras pour la protéger mais aussi cette force et ce courage dans les épreuves qu'elle a enduré et qu'elle va encore devoir endurer. Son histoire personnelle m'a extrêmement émue. Ils ont tous vécus des choses horribles mais je crois qu'elle c'est le plus affreux.
En ce qui concerne Alfred, j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage même s'il m'a fait extrêmement de peine. Il croit dur comme fer en ses convictions. Dès le début du roman, je sentais qu'il était coupable de quelque chose et quand j'ai découvert ce que c'était je lui en ai voulu. Je lui en ai voulu et à la fois il m'a fait pitié. Il est manipulé, ne réfléchit pas par lui-même et ne voit pas où est le mal. Il suit ses idées et celle du Fürher. Il en quête perpétuel de lumière et d'attention. Il faut qu'Hitler le voit comme un dieu. Je n'ai pas accroché à son personnage mais ce n'est pas pour autant que je n'ai moins aimé le roman. Au contraire, je trouve qu'il apporte quelque chose, une autre vision des autres personnages.
J'ai aussi adoré le Poète et Klaus. Comment ne pas aimer ce Opi et ce petit garçon ? Ils apportent de l'amour, de la joie et de la philosophie au récit. Le poète est la voix de la sagesse, c'est un guide qui guide les personnages et veillent sur eux. Ils m'ont fait éprouver tellement d'émotions et de sentiments. Ils forment un groupe soudés avec Joanna, Florian et Emilia. C'est beau de se dire dans ce monde d'horreur, il y a encore des gens biens, qui s'aiment et s'entraident.
Le récit est une multitude d'émotions et de sentiments contraires et qui s'affrontent dans notre coeur de lecteur. J'ai été triste, choquée et révoltée parce qu'ont pu vivre ces milliers de réfugiés. L'auteure nous amène d'abord dans leur cavale, sur les routes sinueuses, dans le froid et la neige jusqu'au moment tragique du naufrage. Le roman m'a profondément touché et bouleversé. L'histoire se lit rapidement. J'ai été prise dans cette histoire avec ces personnages bouleversants. Une très bonne découverte menée avec une plume de maître. Bravo à Ruta Sepetys pour son travail de recherche, d'avoir mis en forme son récit et pour toutes les émotions qu'elle m'a fait vivre.
Quand j'ai vu Le sel de nos larmes de Ruta Sepetys en parution chez Gallimard, j'ai croisé les doigts très fort pour le recevoir. J'ai été hyper heureuse quand il est arrivé dans ma boite aux lettres. J'ai adoré son roman Big Easy. J'avais hâte de retrouver sa plume et cette histoire. D'ailleurs après la lecture de ce roman, j'ai très envie de lire son autre livre Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre.
Quand on pense à un naufrage, on pense directement au Titanic qui a coulé en 1912. Quand on pense à la 2nd Guerre Mondiale, on pense généralement au juif, aux alliés mais on oublie les pays qui se sont retrouvés pris entre Staline et Hitler, notamment la Pologne et la Lituanie. Ruta Sepetys se fait un devoir de mettre à la lumière du jour des événements oubliés pour que les gens prennent connaissance de certains faits, pour qu'ils se souviennent et que la mémoire de ceux qui ont vécus ces événements ne soit pas oubliée et soit partagée. Le sel de nos larmes rentre dans cette catégorie. Ce nouveau roman retrace l'histoire d'un navire, le Wilhem Gustloff, qui en 1945 a coulé à cause des torpilles russes, faisant plus de 10 000 morts. Presque personne n'a entendu parler de ce naufrage.
Pour nous raconter cette histoire, nous suivons quatre adolescents venant de pays différents : Joanna (l'infirmière), Florian (un jeune homme cachant un trésor), Emilia (une petite polonaise au bonnet rose) et Alfred (un matelot à bord du navire). Chacun d'eux cachent un secret, une histoire personnelle avec laquelle ils sont obligés de vivre. Ils vont se rencontrer parmi des milliers de réfugiés pour monter sur le Wilhem Gustloff qui est censé les amener vers la liberté. Tous les 4 vont former un groupe bancal, décalé mais tous ont leur importance même si Alfred est celui que j'ai le moins aimé.
Joanna, Florian et Emilia sont les personnages principaux qui m'ont le plus touchée et émue. Joanna porte en elle le poids de la culpabilité. Infirmière et dévouée aux autres, elle n'hésite pas au cours de leur voyage à soigner les blessés et à venir en aide aux autres. Florian est un personnage mystérieux et il cache un lourd secret qui le pèse. Il veut rétablir la vérité et montrer à son père qu'il a enfin compris la leçon. Au début, il ne laisse infiltrer que très peu d'informations sur lui. J'avais hâte de lire ses chapitres pour en apprendre plus sur lui. Au fil des pages, je me suis attachée à lui. J'ai adoré la relation qu'il établit avec Joanna. Un peu d'espoir, une étincelle de bonheur dans le monde de chaos et les épreuves qu'ils traversent. Emilia est la petite perle de ce roman. J'ai eu un lien avec elle et un feeling directement. Elle a cette fragilité qui nous donne envie de la prendre dans nos bras pour la protéger mais aussi cette force et ce courage dans les épreuves qu'elle a enduré et qu'elle va encore devoir endurer. Son histoire personnelle m'a extrêmement émue. Ils ont tous vécus des choses horribles mais je crois qu'elle c'est le plus affreux.
En ce qui concerne Alfred, j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage même s'il m'a fait extrêmement de peine. Il croit dur comme fer en ses convictions. Dès le début du roman, je sentais qu'il était coupable de quelque chose et quand j'ai découvert ce que c'était je lui en ai voulu. Je lui en ai voulu et à la fois il m'a fait pitié. Il est manipulé, ne réfléchit pas par lui-même et ne voit pas où est le mal. Il suit ses idées et celle du Fürher. Il en quête perpétuel de lumière et d'attention. Il faut qu'Hitler le voit comme un dieu. Je n'ai pas accroché à son personnage mais ce n'est pas pour autant que je n'ai moins aimé le roman. Au contraire, je trouve qu'il apporte quelque chose, une autre vision des autres personnages.
J'ai aussi adoré le Poète et Klaus. Comment ne pas aimer ce Opi et ce petit garçon ? Ils apportent de l'amour, de la joie et de la philosophie au récit. Le poète est la voix de la sagesse, c'est un guide qui guide les personnages et veillent sur eux. Ils m'ont fait éprouver tellement d'émotions et de sentiments. Ils forment un groupe soudés avec Joanna, Florian et Emilia. C'est beau de se dire dans ce monde d'horreur, il y a encore des gens biens, qui s'aiment et s'entraident.
Le récit est une multitude d'émotions et de sentiments contraires et qui s'affrontent dans notre coeur de lecteur. J'ai été triste, choquée et révoltée parce qu'ont pu vivre ces milliers de réfugiés. L'auteure nous amène d'abord dans leur cavale, sur les routes sinueuses, dans le froid et la neige jusqu'au moment tragique du naufrage. Le roman m'a profondément touché et bouleversé. L'histoire se lit rapidement. J'ai été prise dans cette histoire avec ces personnages bouleversants. Une très bonne découverte menée avec une plume de maître. Bravo à Ruta Sepetys pour son travail de recherche, d'avoir mis en forme son récit et pour toutes les émotions qu'elle m'a fait vivre.
Avis partenaires : Mathilde