A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, le petit Pierrot mène une vie insouciante et heureuse à Paris. Devenu orphelin, il rejoint sa tante, en Allemagne dans une maison en haut de la montagne. Sauf qu'il ne s'agit pas d'une maison ordinaire. C'est le Berghof, la résidence secondaire d'Hitler. Pierrot va découvrir un nouveau monde, fascinant et monstrueux.
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour l'envoie de ce service presse.
Si vous me suivez depuis quelques temps déjà, vous devez savoir que je ne suis pas une grande fan des romans qui parlent de la seconde guerre Mondiale. En recevant ce livre, j'avoue m'être dit « encore un roman sur cette guerre ! En plus je n'ai même pas lu l'autre roman de John Boyne » Pas de panique ! Il n'y a aucun lien avec son roman Le garçon au pyjama rayé. J'ai quand même visionné l'adaptation cinématographique avant de me lancer dans la lecture de celui-ci.
Avant de le commencer j'ai lu un avis fort élogieux sur ce roman qui m'a un peu rassuré. J'avais peur de tomber dans le même genre de récit que nous pouvons avoir lu une trentaine de fois sur le sujet. Là ce n'est pas du tout le cas ! Pour les sceptiques comme moi, vous pouvez vous lancer, vous ne serez pas déçus ! Je ne m'attendais pas à ce récit, à cette histoire en commençant le roman. Une très bonne découverte !
Cette fois nous sommes pas du côté des juifs, ni dans une famille de soldats allemands, nous sommes plus près que ça d'Hitler. Puisque Pierrot, 7 ans se retrouve orphelin du jour au lendemain. Il part habiter chez sa tante Beatrix, gouvernante d'une maison au sommet de la montagne qui se nomme le Berghof. Ce lieu n'est autre que la résidence secondaire du Fürher. Pierrot, devenue Pieter verra bouleverser et prendre un tournant monstrueux.
Pierrot passera de l'enfant fragile et naïf, à un petit homme parfait de la jeunesse hitlérienne. L'enfant doux laisse place à un véritable petit dictateur, à un petit chef au service d'Hitler. Sa mentalité enfantine devient une mentalité de nazi. Je n'ai pas pu détester ce petit bonhomme même s'il a participé à des actes horribles. John Boyne nous montre comment l'innocence d'un enfant peut être souillé par de la propagande et de la manipulation. Pierrot veut être reconnu et devenir quelqu'un de grand, il a de l'ambition malheureusement il n'était pas fidèle au bon « maître ». Je ne vous en dis pas plus, la roue elle tourne et un jour où l'autre il faut prendre conscience de ses actes. Pierrot n'y échappera pas. L'enfant naïf et en recherche d'attention se tournera vers quelqu'un qui lui en donne, sans remettre en questions les actes de l'adulte.
Un nombre de personnages secondaires accompagne Pierrot. La tante Beatrix, Ernst et Emma sont sûrement ceux qui m'ont le plus touché, car je partage leurs idées. L'auteur n'a pas mis de côté les juifs car avant de rejoindre sa tante, le meilleur ami de Pierrot, était Anshel, un petit juif muet. Et ce personnage a un rôle très important et c'est celui que j'adore le plus, qui m'a le plus bouleversée et touchée. Je ne m'y attendais pas. Les dernières pages sont une véritable révélation qui rajoute tellement de charme à l'histoire. Elles donnent un véritable raz de marée d'émotions !
Bien évidemment, nous avons aussi le Fürher ! C'est quelqu'un qui avait un certain charisme et une très «belle » façon de parler. Attention, pas belle dans le sens que ce qu'il a fait était bien et que j'approuve etc.. Ce que je veux dire c'est qu'il savait très bien manier les mots, les tournures de phrases, il savait manier la rhétorique parfaitement pour arriver à manipuler et embrigader un paquet de gens. Les gens ont peur et n'osent pas le défier, il est tellement fou et imprévisible. Dans le roman, nous le voyons bien ces réactions impulsives et colériques qui sont aussi accompagnées de moments tendres et attentionnés.
En conclusion, les pages du (Le) garçon au sommet de la montagne défilent les unes derrière les autres sans même faire attention au temps qui passe. J'ai été happée par l'histoire de Pierrot. J'ai été touchée, émue et encore une fois révoltée par cette période affreuse. Ce que je retiens et ce que j'aime le plus dans les romans de John Boyne c'est l'innocence de l'enfant qui ai mise en avant. Autant que Le garçon au pyjama rayé, je le recommande !
Si vous me suivez depuis quelques temps déjà, vous devez savoir que je ne suis pas une grande fan des romans qui parlent de la seconde guerre Mondiale. En recevant ce livre, j'avoue m'être dit « encore un roman sur cette guerre ! En plus je n'ai même pas lu l'autre roman de John Boyne » Pas de panique ! Il n'y a aucun lien avec son roman Le garçon au pyjama rayé. J'ai quand même visionné l'adaptation cinématographique avant de me lancer dans la lecture de celui-ci.
Avant de le commencer j'ai lu un avis fort élogieux sur ce roman qui m'a un peu rassuré. J'avais peur de tomber dans le même genre de récit que nous pouvons avoir lu une trentaine de fois sur le sujet. Là ce n'est pas du tout le cas ! Pour les sceptiques comme moi, vous pouvez vous lancer, vous ne serez pas déçus ! Je ne m'attendais pas à ce récit, à cette histoire en commençant le roman. Une très bonne découverte !
Cette fois nous sommes pas du côté des juifs, ni dans une famille de soldats allemands, nous sommes plus près que ça d'Hitler. Puisque Pierrot, 7 ans se retrouve orphelin du jour au lendemain. Il part habiter chez sa tante Beatrix, gouvernante d'une maison au sommet de la montagne qui se nomme le Berghof. Ce lieu n'est autre que la résidence secondaire du Fürher. Pierrot, devenue Pieter verra bouleverser et prendre un tournant monstrueux.
Pierrot passera de l'enfant fragile et naïf, à un petit homme parfait de la jeunesse hitlérienne. L'enfant doux laisse place à un véritable petit dictateur, à un petit chef au service d'Hitler. Sa mentalité enfantine devient une mentalité de nazi. Je n'ai pas pu détester ce petit bonhomme même s'il a participé à des actes horribles. John Boyne nous montre comment l'innocence d'un enfant peut être souillé par de la propagande et de la manipulation. Pierrot veut être reconnu et devenir quelqu'un de grand, il a de l'ambition malheureusement il n'était pas fidèle au bon « maître ». Je ne vous en dis pas plus, la roue elle tourne et un jour où l'autre il faut prendre conscience de ses actes. Pierrot n'y échappera pas. L'enfant naïf et en recherche d'attention se tournera vers quelqu'un qui lui en donne, sans remettre en questions les actes de l'adulte.
Un nombre de personnages secondaires accompagne Pierrot. La tante Beatrix, Ernst et Emma sont sûrement ceux qui m'ont le plus touché, car je partage leurs idées. L'auteur n'a pas mis de côté les juifs car avant de rejoindre sa tante, le meilleur ami de Pierrot, était Anshel, un petit juif muet. Et ce personnage a un rôle très important et c'est celui que j'adore le plus, qui m'a le plus bouleversée et touchée. Je ne m'y attendais pas. Les dernières pages sont une véritable révélation qui rajoute tellement de charme à l'histoire. Elles donnent un véritable raz de marée d'émotions !
Bien évidemment, nous avons aussi le Fürher ! C'est quelqu'un qui avait un certain charisme et une très «belle » façon de parler. Attention, pas belle dans le sens que ce qu'il a fait était bien et que j'approuve etc.. Ce que je veux dire c'est qu'il savait très bien manier les mots, les tournures de phrases, il savait manier la rhétorique parfaitement pour arriver à manipuler et embrigader un paquet de gens. Les gens ont peur et n'osent pas le défier, il est tellement fou et imprévisible. Dans le roman, nous le voyons bien ces réactions impulsives et colériques qui sont aussi accompagnées de moments tendres et attentionnés.
En conclusion, les pages du (Le) garçon au sommet de la montagne défilent les unes derrière les autres sans même faire attention au temps qui passe. J'ai été happée par l'histoire de Pierrot. J'ai été touchée, émue et encore une fois révoltée par cette période affreuse. Ce que je retiens et ce que j'aime le plus dans les romans de John Boyne c'est l'innocence de l'enfant qui ai mise en avant. Autant que Le garçon au pyjama rayé, je le recommande !
Avis partenaires : Mathilde