Editions : Gallimard Jeunesse
Collection : Scripto
Auteur : Jandy Nelson
Date de publication : 12 mars 2015
Nombre de pages : 468
Noah et Jude vivent en Californie. Les jumeaux sont très proches bien que différents : Noah, le solitaire, dessine à longueur de temps et Jude, l'effrontée, est passionnée par la sculpture. Mais les premiers troubles de l'amour et du désir bouleversent leur relation et leurs chemins se séparent.
Noah et Jude vivent en Californie. Les jumeaux sont très proches bien que différents : Noah, le solitaire, dessine à longueur de temps et Jude, l'effrontée, est passionnée par la sculpture. Mais les premiers troubles de l'amour et du désir bouleversent leur relation et leurs chemins se séparent.
J’ai terminé Le Soleil est pour toi de Jandy Nelson pile un an après que ma copinette Mathilde me l’ai offert dans un swap. Livre que nous nous sommes offert mutuellement dans le swap sans le savoir et pour cela nous nous le sommes mis en LC. Encore une fois, je ne regrette pas cette LC qui m’a fait découvrir une histoire touchante et émouvante.
Les chapitres de ce roman sont longs et bien que d’habitude cela me dérange, au contraire, ici cela n’a pas été le cas. On prend le temps de découvrir chacun des jumeaux dans une période différente de leur vie. Le point de vue de Noah est donné quand ils ont 13/14 ans et celui de Jude quand ils ont 16 ans. J’ai adoré cette double-narration. J’ai pu sentir chacune de leurs émotions, de leurs sensations et de leurs blessures. J’ai pu aimer l’un et l’autre à la fois et comprendre chacune de leur réaction face aux événements qu’ils soient plus ou moins jeunes.
Ce roman young-adult aborde des thèmes difficiles comme le deuil, la culpabilité, les différences entre frère et sœur causant une rivalité, les problèmes de famille et la quête d’identité ainsi que le fait d’assumer pleinement qui on est. L’adolescence est une période difficile et je trouve que celle-ci est bien développée dans le récit. La rivalité entre frère et sœur, la rébellion face aux parents et l’envie d’attirer leur attention sur soi pas forcément de la bonne manière, leur en vouloir, les détester mais au fond les aimer de tout son cœur. Le soleil est pour toi fait réfléchir au pardon : pardonner aux autres et pardonner à soi. Quand j’ai terminé ma lecture, j’étais en total accord avec le message du récit. Ce roman m’a d’une certaine façon bouleversée et a atteint mon cœur. Je n’ai pas versé de larmes mais durant ma lecture j’ai eu des frissons, la boule au ventre pour que celle-ci s’envole à la fin du récit comme une colombe et une sensation de légèreté m’a envahi, de bien-être. Tout était en accord, ça devait se terminer comme ça et pas autrement. Je ne pouvais pas imaginer une autre fin pour Noah et Jude.
Noah et Jude m’ont offert diverses émotions. Ils sont totalement différents et terriblement attachants. Si au début, ma préférence aller nettement du côté de Noah, au fil des pages mon avis a évolué. Au final, je ne pourrais pas décider lequel je préfère Ils ont chacun d’eux leurs qualités, leurs défauts et leurs bizarreries. Ils sont certes complémentaires, ils sont connectés l’un à l’autre mais ne gèrent pas leurs émotions de la même façon. Tous les deux souffrent énormément. Ils se retrouvent dans l’adolescence, les changements qui s’opèrent et leur relation avec leurs parents n’arrangent pas les choses. Ils vont devoir faire des choix, être conduit par l’impulsivité et la colère les amènera à commettre des erreurs mais en ressortir grandit et plus liés que jamais. Je les ai aimé et chéri. Le lien entre jumeaux est très fort, je trouve que Jandy Nelson l’a très bien retranscrit dans son roman.
Du côté des personnages secondaires, l’auteure nous offre une jolie panoplie. J’ai adoré le tuteur/sculpteur fou. Guillermo Garcia m’a marqué ! Un artiste hors du commun, un ours mal léché ayant un grand cœur. A travers lui, l’image de l’amour est forte et violence. L’amour peut être synonyme de bonheur mais également de destruction. Puis, il y a Oscar. Mon cœur a balancé, je me suis attachée à lui mais eu beaucoup de mal à comprendre certaines de ses réactions avant que les pièces du puzzle s’emboîtent une à une. Et enfin, il y a Brian. Brian nous aura fait nous poser beaucoup de questions durant notre lecture avec Mathilde. Je l’ai beaucoup apprécié surtout quand il atteint l’âge des 16 ans. Au final, tous les personnages sont importants principaux ou secondaires. De chacun d’entre eux nous en retirons une leçon concernant l’amour. L’amour est montré de différentes manières, selon leur passé et leurs actes. L’amour fraternel, l’amour passion, l’amour destructeur nous avons les différentes facettes mis-à-nu avec une grande force par Jandy Nelson.
En conclusion, une très très bonne découverte livresque. J’ai adoré ma lecture du début à la fin. Tout le long, nous sentons une tension et j’avais envie de découvrir la source de celle-ci. Quels secrets cachent Jude et Noah ? Pourquoi autant de colère ? Avec Mathilde, nous nous sommes fait mille et une supposition, plus farfelues les unes que les autres. Certaines se sont révélées vraies et d’autres fausses. Je me doutais du dénouement de l’histoire parce qu’au fur et à mesure qu’on lit c’est évident, mais une évidence qui m’a plu et qui colle parfaitement à l’histoire pour moi. Une très bonne lecture qui délivre un beau message. Comme Le ciel est partout, l’auteure m’a encore une fois envoûté. A quand son prochain roman ?
Les chapitres de ce roman sont longs et bien que d’habitude cela me dérange, au contraire, ici cela n’a pas été le cas. On prend le temps de découvrir chacun des jumeaux dans une période différente de leur vie. Le point de vue de Noah est donné quand ils ont 13/14 ans et celui de Jude quand ils ont 16 ans. J’ai adoré cette double-narration. J’ai pu sentir chacune de leurs émotions, de leurs sensations et de leurs blessures. J’ai pu aimer l’un et l’autre à la fois et comprendre chacune de leur réaction face aux événements qu’ils soient plus ou moins jeunes.
Ce roman young-adult aborde des thèmes difficiles comme le deuil, la culpabilité, les différences entre frère et sœur causant une rivalité, les problèmes de famille et la quête d’identité ainsi que le fait d’assumer pleinement qui on est. L’adolescence est une période difficile et je trouve que celle-ci est bien développée dans le récit. La rivalité entre frère et sœur, la rébellion face aux parents et l’envie d’attirer leur attention sur soi pas forcément de la bonne manière, leur en vouloir, les détester mais au fond les aimer de tout son cœur. Le soleil est pour toi fait réfléchir au pardon : pardonner aux autres et pardonner à soi. Quand j’ai terminé ma lecture, j’étais en total accord avec le message du récit. Ce roman m’a d’une certaine façon bouleversée et a atteint mon cœur. Je n’ai pas versé de larmes mais durant ma lecture j’ai eu des frissons, la boule au ventre pour que celle-ci s’envole à la fin du récit comme une colombe et une sensation de légèreté m’a envahi, de bien-être. Tout était en accord, ça devait se terminer comme ça et pas autrement. Je ne pouvais pas imaginer une autre fin pour Noah et Jude.
Noah et Jude m’ont offert diverses émotions. Ils sont totalement différents et terriblement attachants. Si au début, ma préférence aller nettement du côté de Noah, au fil des pages mon avis a évolué. Au final, je ne pourrais pas décider lequel je préfère Ils ont chacun d’eux leurs qualités, leurs défauts et leurs bizarreries. Ils sont certes complémentaires, ils sont connectés l’un à l’autre mais ne gèrent pas leurs émotions de la même façon. Tous les deux souffrent énormément. Ils se retrouvent dans l’adolescence, les changements qui s’opèrent et leur relation avec leurs parents n’arrangent pas les choses. Ils vont devoir faire des choix, être conduit par l’impulsivité et la colère les amènera à commettre des erreurs mais en ressortir grandit et plus liés que jamais. Je les ai aimé et chéri. Le lien entre jumeaux est très fort, je trouve que Jandy Nelson l’a très bien retranscrit dans son roman.
Du côté des personnages secondaires, l’auteure nous offre une jolie panoplie. J’ai adoré le tuteur/sculpteur fou. Guillermo Garcia m’a marqué ! Un artiste hors du commun, un ours mal léché ayant un grand cœur. A travers lui, l’image de l’amour est forte et violence. L’amour peut être synonyme de bonheur mais également de destruction. Puis, il y a Oscar. Mon cœur a balancé, je me suis attachée à lui mais eu beaucoup de mal à comprendre certaines de ses réactions avant que les pièces du puzzle s’emboîtent une à une. Et enfin, il y a Brian. Brian nous aura fait nous poser beaucoup de questions durant notre lecture avec Mathilde. Je l’ai beaucoup apprécié surtout quand il atteint l’âge des 16 ans. Au final, tous les personnages sont importants principaux ou secondaires. De chacun d’entre eux nous en retirons une leçon concernant l’amour. L’amour est montré de différentes manières, selon leur passé et leurs actes. L’amour fraternel, l’amour passion, l’amour destructeur nous avons les différentes facettes mis-à-nu avec une grande force par Jandy Nelson.
En conclusion, une très très bonne découverte livresque. J’ai adoré ma lecture du début à la fin. Tout le long, nous sentons une tension et j’avais envie de découvrir la source de celle-ci. Quels secrets cachent Jude et Noah ? Pourquoi autant de colère ? Avec Mathilde, nous nous sommes fait mille et une supposition, plus farfelues les unes que les autres. Certaines se sont révélées vraies et d’autres fausses. Je me doutais du dénouement de l’histoire parce qu’au fur et à mesure qu’on lit c’est évident, mais une évidence qui m’a plu et qui colle parfaitement à l’histoire pour moi. Une très bonne lecture qui délivre un beau message. Comme Le ciel est partout, l’auteure m’a encore une fois envoûté. A quand son prochain roman ?