Éditions : l'Archipel
Genre : Historique
Date de publication : 2018
Nombre de pages : 316
Genre : Historique
Date de publication : 2018
Nombre de pages : 316
Barcelone, 1917. Antonio Molins, le fondateur de Santa Eulalia, boutique de luxe et atelier de création, vient de rendre l’âme.
A 22 ans, Andrès, son fils aîné, reprend le flambeau, avec pour objectif de transformer l’entreprise familiale en une prestigieuse maison de haute couture, à l’égal de Chanel.
Pour l’épauler dans cette aventure, Fernando, styliste de génie, mais aussi grand séducteur... N’a-t-il pas épousé Rosa, la sœur de Fernando ? Et ravi le cœur de Laura, d’origine plus modeste ?
Alors que Santa Eulalia prospère et prépare le premier défilé de mode du pays, la rivalité amoureuse entre les deux femmes et les soubresauts de l’Histoire pourraient balayer bien des rêves...
A 22 ans, Andrès, son fils aîné, reprend le flambeau, avec pour objectif de transformer l’entreprise familiale en une prestigieuse maison de haute couture, à l’égal de Chanel.
Pour l’épauler dans cette aventure, Fernando, styliste de génie, mais aussi grand séducteur... N’a-t-il pas épousé Rosa, la sœur de Fernando ? Et ravi le cœur de Laura, d’origine plus modeste ?
Alors que Santa Eulalia prospère et prépare le premier défilé de mode du pays, la rivalité amoureuse entre les deux femmes et les soubresauts de l’Histoire pourraient balayer bien des rêves...
Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions l'Archipel et LP Conseils pour l'envoi de ce service presse.
J'ai reçu Rêves sur mesure dans un joli petit paquet accompagné de deux cartes, dans l'ambiance de Sante Eulalia. J'aime énormément les histoires où la mode et la couture a une place importante. Je ne pouvais qu'être enchantée de la sortie de ce roman qui allie ce que j'aime à la beauté de la ville de Barcelone qui plus est dans les années folles.
Núria Pradas s'est inspirée d'une boutique de luxe et un atelier de création, Santa Eulalia, pour poser le décor de son récit. L'histoire se déroule dans ce magnifique magasin qui deviendra une maison prestigieuse de haute couture. J'ai été conquise par le décor. Je rentrais dans le magasin, je voyais l'effervescence des apprentis et des vendeuses. Je montais les marches qui mènent aux ateliers où la fièvre créatrice des couturières était omniprésente. Je voyais Fernando et Andrès Molins discutait ensemble des derniers préparatifs pour le grand défilé. Le salon d'essayages prenait vie sous mes yeux. Je sentais dans ma main la texture des différentes étoffes. Puis, quand je sortais du magasin, je sentais la chaleur du soleil sur ma peau, avec ma jupe plissé en-dessous du genoux, mes petits gants et mon chapeau. J'admirais la magnifique ville qui s'étendait sous mes yeux. Je déambulais sur la Rambla, regardait les enfants jouaient et courir après les oiseaux, les mères promenaient leur chérubin dans le landau...
L'auteure s'est documentée et a fait des recherches historiques sur la guerre civile mais également sur la mode à cette époque et sur la maison de couture. Cela se ressent durant notre lecture. Les détails sont riches, mais pas barbants, bien au contraire. Le décor est planté pour que nous soyons bien immergés dans le contexte des années 20 et à Sante Eulalia.
C'est très intéressant et enrichissant. Nous pouvons voir la montée du fascisme au pouvoir, comment le peuple s'est battu pour leur liberté et être sous une République, la guerre qui a déchiré le peuple espagnol, faisant des milliers de veuves, veufs et orphelins. La guerre est décrite comme elle est avec l'horreur qui l'accompagne. Le peuple souffre, il ne souhaite qu'une chose la fin de cette terreur et retrouver leur vie même si celle-ci ne sera plus jamais comme avant. Et ensuite, l'après-guerre ; comment le peuple se relève ? comment vivent-ils la dictature de Franco ? Et comment, après la guerre, Sante Eulalia renaît de ses cendres ?
Le contexte historique nous apprend aussi les conditions économiques, sociales et les coutumes barcelonaises de cette période. Elle nous présente les sacrifices, les choix et les actes qui a fallut poser pour que Sante Eulalia s'impose dans le monde de la mode aux côtés de Chanel. Il est vrai que la France a été un pays innovateur et porteur dans ce secteur. Les plus grands défilés se déroulaient dans notre capital et de nombreux pays s'inspiraient de la mode des années 20 parisiennes. De nombreuses références à Paris sont faites.
Comme pour le lieu, l'auteure s'est inspirée de personnes qui ont réellement existé ; le directeur de l'école, la gérante de l'atelier 3, du styliste etc. en changeant leur nom. Nous allons suivre différents personnages et en particulier 4 : Laura, Rosa, Andrès et Fernando. J'ai beaucoup aimé Rosa pour sa douceur et son sourire. Rosa est pétillante et même si la vie ne l'épargne pas, elle n'a aucune rancœur. Elle se relève, se bat et avance. Pour Laura, mes sentiments sont plus complexes. Elle m'a autant plu que ce qu'elle a pu m'agacer selon ses actes et ses paroles. Andrès est un homme bon et généreux. J'ai aimé l'amour qui porte à son patrimoine mais aussi aux membres de sa famille. Sante Eulalia est une famille et Andrès la soude. Quant à Fernando, malgré son génie créateur, il ne m'a absolument pas plu par son attitude...
En bref, on se laisse porter par cette saga familiale barcelonaise au contexte historique riche et bien maîtrisé. Nous allons suivre les destins croisés et brisés des personnages dans l'univers de la haute couture. La vie ne leur fait pas de cadeaux, ils devront se battre pour s'en sortir et leurs convictions. La plume fluide, agréable et visuelle de l'auteure nous transporte dès les premières pages. Núria Pradas nous offre un voyage sur mesure durant les années folles !
J'ai reçu Rêves sur mesure dans un joli petit paquet accompagné de deux cartes, dans l'ambiance de Sante Eulalia. J'aime énormément les histoires où la mode et la couture a une place importante. Je ne pouvais qu'être enchantée de la sortie de ce roman qui allie ce que j'aime à la beauté de la ville de Barcelone qui plus est dans les années folles.
Núria Pradas s'est inspirée d'une boutique de luxe et un atelier de création, Santa Eulalia, pour poser le décor de son récit. L'histoire se déroule dans ce magnifique magasin qui deviendra une maison prestigieuse de haute couture. J'ai été conquise par le décor. Je rentrais dans le magasin, je voyais l'effervescence des apprentis et des vendeuses. Je montais les marches qui mènent aux ateliers où la fièvre créatrice des couturières était omniprésente. Je voyais Fernando et Andrès Molins discutait ensemble des derniers préparatifs pour le grand défilé. Le salon d'essayages prenait vie sous mes yeux. Je sentais dans ma main la texture des différentes étoffes. Puis, quand je sortais du magasin, je sentais la chaleur du soleil sur ma peau, avec ma jupe plissé en-dessous du genoux, mes petits gants et mon chapeau. J'admirais la magnifique ville qui s'étendait sous mes yeux. Je déambulais sur la Rambla, regardait les enfants jouaient et courir après les oiseaux, les mères promenaient leur chérubin dans le landau...
L'auteure s'est documentée et a fait des recherches historiques sur la guerre civile mais également sur la mode à cette époque et sur la maison de couture. Cela se ressent durant notre lecture. Les détails sont riches, mais pas barbants, bien au contraire. Le décor est planté pour que nous soyons bien immergés dans le contexte des années 20 et à Sante Eulalia.
C'est très intéressant et enrichissant. Nous pouvons voir la montée du fascisme au pouvoir, comment le peuple s'est battu pour leur liberté et être sous une République, la guerre qui a déchiré le peuple espagnol, faisant des milliers de veuves, veufs et orphelins. La guerre est décrite comme elle est avec l'horreur qui l'accompagne. Le peuple souffre, il ne souhaite qu'une chose la fin de cette terreur et retrouver leur vie même si celle-ci ne sera plus jamais comme avant. Et ensuite, l'après-guerre ; comment le peuple se relève ? comment vivent-ils la dictature de Franco ? Et comment, après la guerre, Sante Eulalia renaît de ses cendres ?
Le contexte historique nous apprend aussi les conditions économiques, sociales et les coutumes barcelonaises de cette période. Elle nous présente les sacrifices, les choix et les actes qui a fallut poser pour que Sante Eulalia s'impose dans le monde de la mode aux côtés de Chanel. Il est vrai que la France a été un pays innovateur et porteur dans ce secteur. Les plus grands défilés se déroulaient dans notre capital et de nombreux pays s'inspiraient de la mode des années 20 parisiennes. De nombreuses références à Paris sont faites.
Comme pour le lieu, l'auteure s'est inspirée de personnes qui ont réellement existé ; le directeur de l'école, la gérante de l'atelier 3, du styliste etc. en changeant leur nom. Nous allons suivre différents personnages et en particulier 4 : Laura, Rosa, Andrès et Fernando. J'ai beaucoup aimé Rosa pour sa douceur et son sourire. Rosa est pétillante et même si la vie ne l'épargne pas, elle n'a aucune rancœur. Elle se relève, se bat et avance. Pour Laura, mes sentiments sont plus complexes. Elle m'a autant plu que ce qu'elle a pu m'agacer selon ses actes et ses paroles. Andrès est un homme bon et généreux. J'ai aimé l'amour qui porte à son patrimoine mais aussi aux membres de sa famille. Sante Eulalia est une famille et Andrès la soude. Quant à Fernando, malgré son génie créateur, il ne m'a absolument pas plu par son attitude...
En bref, on se laisse porter par cette saga familiale barcelonaise au contexte historique riche et bien maîtrisé. Nous allons suivre les destins croisés et brisés des personnages dans l'univers de la haute couture. La vie ne leur fait pas de cadeaux, ils devront se battre pour s'en sortir et leurs convictions. La plume fluide, agréable et visuelle de l'auteure nous transporte dès les premières pages. Núria Pradas nous offre un voyage sur mesure durant les années folles !