Éditions : Slatkine & Cie
Genre : Historique
Date de publication : 12 / 09 / 19
Nombre de pages : 654
Genre : Historique
Date de publication : 12 / 09 / 19
Nombre de pages : 654
1913, un paquebot quitte l'Europe. A son bord, trois jeunes en quête d'une seconde chance.
Rosetta, jeune femme indépendante et rebelle, fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée et violentée par la pègre, ayant perdu son honneur, elle n'a eu d'autre choix que d'abandonner la ferme familiale.
Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il cherche à échapper à la Mafia locale, à laquelle il a refusé de se soumettre.
Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Elle n'emporte avec elle que le souvenir de l'amour que lui portaient ses parents.
Le nouveau monde les réunira.
Après New York, Luca Di Fulvio nous emmène à Buenos Aires. Un parcours semé d’embûches, où amitié, amour et trahisons s'entremêlent...
Rosetta, jeune femme indépendante et rebelle, fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée et violentée par la pègre, ayant perdu son honneur, elle n'a eu d'autre choix que d'abandonner la ferme familiale.
Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il cherche à échapper à la Mafia locale, à laquelle il a refusé de se soumettre.
Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Elle n'emporte avec elle que le souvenir de l'amour que lui portaient ses parents.
Le nouveau monde les réunira.
Après New York, Luca Di Fulvio nous emmène à Buenos Aires. Un parcours semé d’embûches, où amitié, amour et trahisons s'entremêlent...
Je remercie très chaleureusement Marion et les Éditions Slatkine & Cie pour l'envoi de ce merveilleux, fabuleux, extraordinaire roman de Luca Di Fulvio.
Au ton de ma première phrase vous n'aurez pas de doute quant à la suite de mon avis. Celui-ci sera un éloge à cet auteur, à ce maître conteur qu'est Luca Di Fulvio. Conter est un art. Peu d'auteur arrive à écrire une histoire imposante de 650 pages, sans qu'à un seul moment on ne s'ennuie un peu, où qu'il y est un peu de longueur, ou trop de descriptions. Comme cela a été le cas avec Le gang des rêves, Le soleil des rebelles, je ne me suis pas une seule fois ennuyée à ma lecture des Prisonniers de la liberté. Tout est très bien dosé, maîtrisé, pour que notre attention soit retenue à chacune des pages, des phrases, des mots. Il a un véritable don pour l'écriture et il maîtrise ses personnages à la perfection.
Les Prisonniers de la liberté se déroule en 1913 et nous fait voyager : de la Sicile, à la Russie, les trois personnages se retrouvent sur un paquebot direction Buenos Aires. Ils fuient leur pays, en quête de liberté et d'une nouvelle vie. Comme l'annonce le titre, tout ne va pas être facile et rose. Partant pour cette liberté, il se pourrait qu'au contraire ils s'y retrouvent enfermés malgré eux : prisonniers de leur propre désir de liberté. À vouloir partir, ne vont-ils pas se confronter à plus grand danger ? Quel destin leur est-il réservé ? Raquel, Rosetta et Rocco vont être confrontés à la vie, à ses épreuves, à ses péripéties, à ses atrocités, à sa dureté, à sa pauvreté, et à la violence, à la mort.
Si vous connaissez l'auteur, vous savez qu'il aime que ses personnages affrontent leur destinée, qu'ils suivent le chemin qui est écrit pour eux, mais il aime aussi les confronter à la vie, car oui, tout n'est pas facile, surtout pas dans les périodes où se déroulent ses histoires. Alors oui, certaines scènes sont difficiles, atroces et mêmes répugnantes, mais c'est la réalité. Oui, elle est moche à regarder, à lire et peut-être même à l'accepter, mais c'est ainsi. Cette réalité pourrie, violente, la cruauté, la méchanceté, existe belle et bien... Malheureusement... Il aborde avec justesse les conditions de la femme, la violence de la mafia, les ghettos, la pauvreté, l'attrait du pouvoir et dénonce les pratiques des maquereaux. J'avoue que certaines scènes m'ont franchement dégoûtées et ont été difficiles à lire. Âmes sensibles, préparez-vous !
Nos trois protagonistes vont côtoyer des êtres ignobles, mais ils vont aussi rencontrer la bienveillance, la gentillesse, et trouver l'Amour (sous différentes formes). Ils vont apporter des choses aux autres, mais les autres vont aussi leur en apporter. Ils vont révéler et être révélés. C'est tout ce qui fait la beauté de cette histoire, des écrits de Luca Di Fulvio plus généralement ; des personnages entiers, qu'on aime, qui nous habitent le temps de notre lecture, mais qui nous quittent plus. Raquel, Rosetta et Rocco je les aime d'un amour profond et sincère. Ils m'ont marqué par leur destinée, leurs actions, leur bienveillance mais aussi leur force. Ils sont l'amour, la bienveillance et la bonté. J'ai aimé ce qu'ils font pour les autres, leurs gestes, leur force de caractère et ce qui vont devenir. Ils se réalisent et à travers eux le bien est transmis. Ils font bouger les choses, les mentalités et transmettent cette bienveillance. Je ne saurais choisir entre les trois. Ils sont inoubliables !
Les Prisonniers de la liberté est un incroyable, immense coup de cœur ! Il rejoint Le gang des rêves dans les livres qui ont marqué mon année mais surtout ma vie. Extraordinaire. Inoubliable. Luca Di Fulvio ne cesse de m'éblouir à chacun de ses romans. Il va de plus en plus loin, et niveau émotion c'est de plus en plus fort. J'ai eu le cœur démonté. Je suis passée du rire aux larmes, de la peur à la joie. J'ai eu mal, terriblement mal. Les émotions sont violentes, tellement qu'elles déferlent à une vitesse et qu'elles nous prennent aux tripes. J'avais peur d'avancer dans ma lecture, de certains événements qui pouvaient se passer. Un maître du conte, un maître des mots et des personnages. Il faut absolument lire se livre parce qu'il ne se raconte pas, il se vit !
Au ton de ma première phrase vous n'aurez pas de doute quant à la suite de mon avis. Celui-ci sera un éloge à cet auteur, à ce maître conteur qu'est Luca Di Fulvio. Conter est un art. Peu d'auteur arrive à écrire une histoire imposante de 650 pages, sans qu'à un seul moment on ne s'ennuie un peu, où qu'il y est un peu de longueur, ou trop de descriptions. Comme cela a été le cas avec Le gang des rêves, Le soleil des rebelles, je ne me suis pas une seule fois ennuyée à ma lecture des Prisonniers de la liberté. Tout est très bien dosé, maîtrisé, pour que notre attention soit retenue à chacune des pages, des phrases, des mots. Il a un véritable don pour l'écriture et il maîtrise ses personnages à la perfection.
Les Prisonniers de la liberté se déroule en 1913 et nous fait voyager : de la Sicile, à la Russie, les trois personnages se retrouvent sur un paquebot direction Buenos Aires. Ils fuient leur pays, en quête de liberté et d'une nouvelle vie. Comme l'annonce le titre, tout ne va pas être facile et rose. Partant pour cette liberté, il se pourrait qu'au contraire ils s'y retrouvent enfermés malgré eux : prisonniers de leur propre désir de liberté. À vouloir partir, ne vont-ils pas se confronter à plus grand danger ? Quel destin leur est-il réservé ? Raquel, Rosetta et Rocco vont être confrontés à la vie, à ses épreuves, à ses péripéties, à ses atrocités, à sa dureté, à sa pauvreté, et à la violence, à la mort.
Si vous connaissez l'auteur, vous savez qu'il aime que ses personnages affrontent leur destinée, qu'ils suivent le chemin qui est écrit pour eux, mais il aime aussi les confronter à la vie, car oui, tout n'est pas facile, surtout pas dans les périodes où se déroulent ses histoires. Alors oui, certaines scènes sont difficiles, atroces et mêmes répugnantes, mais c'est la réalité. Oui, elle est moche à regarder, à lire et peut-être même à l'accepter, mais c'est ainsi. Cette réalité pourrie, violente, la cruauté, la méchanceté, existe belle et bien... Malheureusement... Il aborde avec justesse les conditions de la femme, la violence de la mafia, les ghettos, la pauvreté, l'attrait du pouvoir et dénonce les pratiques des maquereaux. J'avoue que certaines scènes m'ont franchement dégoûtées et ont été difficiles à lire. Âmes sensibles, préparez-vous !
Nos trois protagonistes vont côtoyer des êtres ignobles, mais ils vont aussi rencontrer la bienveillance, la gentillesse, et trouver l'Amour (sous différentes formes). Ils vont apporter des choses aux autres, mais les autres vont aussi leur en apporter. Ils vont révéler et être révélés. C'est tout ce qui fait la beauté de cette histoire, des écrits de Luca Di Fulvio plus généralement ; des personnages entiers, qu'on aime, qui nous habitent le temps de notre lecture, mais qui nous quittent plus. Raquel, Rosetta et Rocco je les aime d'un amour profond et sincère. Ils m'ont marqué par leur destinée, leurs actions, leur bienveillance mais aussi leur force. Ils sont l'amour, la bienveillance et la bonté. J'ai aimé ce qu'ils font pour les autres, leurs gestes, leur force de caractère et ce qui vont devenir. Ils se réalisent et à travers eux le bien est transmis. Ils font bouger les choses, les mentalités et transmettent cette bienveillance. Je ne saurais choisir entre les trois. Ils sont inoubliables !
Les Prisonniers de la liberté est un incroyable, immense coup de cœur ! Il rejoint Le gang des rêves dans les livres qui ont marqué mon année mais surtout ma vie. Extraordinaire. Inoubliable. Luca Di Fulvio ne cesse de m'éblouir à chacun de ses romans. Il va de plus en plus loin, et niveau émotion c'est de plus en plus fort. J'ai eu le cœur démonté. Je suis passée du rire aux larmes, de la peur à la joie. J'ai eu mal, terriblement mal. Les émotions sont violentes, tellement qu'elles déferlent à une vitesse et qu'elles nous prennent aux tripes. J'avais peur d'avancer dans ma lecture, de certains événements qui pouvaient se passer. Un maître du conte, un maître des mots et des personnages. Il faut absolument lire se livre parce qu'il ne se raconte pas, il se vit !