Éditions : Slatkine & Cie
Genre : Historique
Date de publication : 05 / 04 / 19
Nombre de pages : 640
Genre : Historique
Date de publication : 05 / 04 / 19
Nombre de pages : 640
Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu'il assiste impuissant au massacre de toute sa famille. Seul rescapé de cette boucherie ennemi héréditaire de la famille de Marcus qui va s'asseoir sur le trône, Marcus ne doit son salut qu'à la jeune Héloïse, fille d'Agnès, la lavandière du village qui l'accueillera sous son toit pour l'élever comme s'il était son fils.
Luca di Fulvio retrace l'ascension paradoxale d'un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.
Luca di Fulvio retrace l'ascension paradoxale d'un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.
Je remercie chaleureusement Marion et les Éditions Slatkine & Cie pour l'envoi de ce roman.
Début de cette année, j'ai découvert le très beau roman Le gang des rêves de Luca Di Fulvio. Plus qu'un beau roman, cela a été un gros coup de cœur et six mois après j'y pense encore très souvent. Et sans hésiter, il fait partie des livres que je conseille le plus à la librairie. J'étais donc très heureuse que Marion me propose de lire Le soleil des rebelles. Mais je ne l'ai pas lu tout de suite... Il faut dire que j'avais un peu d'appréhension... Est-ce que j'allais aimer ? Est-ce que j'allais être transporter ? C'est ma rencontre avec l'auteur, la semaine dernière, qui m'a décidé ! Et me voilà lancée, avec ma meilleure amie, à la découverte de ce roman.
Première constatation : je peux faire confiance à Luca Di Fulvio. Cet auteur a un vrai talent de narrateur. Il arrive à me transporter dès les premières pages dans son univers, arrêtant la réalité et me faisant oublier le monde autour de moi. J'aime son écriture, son mode de narration, ses alternances de chapitres qui font qu'on s'immerge encore plus et qu'on apprend à connaître plus chacun des personnages. C'est un vrai conteur ! Il a la capacité de faire sortir la lumière là où il y a le noir. Il est comme les rebelles de son histoire, « il trouve le soleil la nuit ». Le soleil des rebelles est un conte sur l'espoir et la vérité. Un conte sur la recherche du pouvoir, la destruction, la haine, la vengeance, la cruauté. Un conte sur le changement, sur la beauté, sur l'amour.
Le soleil des rebelles c'est l'histoire d'un petit prince qui va voir son monde mit à feu et à sang par un homme qui rêve d'avoir le pouvoir, de crouler sous la richesse et de pouvoir défouler sa haine et sa cruauté sur son peuple. Ce petit prince va se retrouver au rang de glèbe. Il va devoir se comporter comme une personne du peuple s'il veut survivre et surtout cacher sa véritable identité. Prince Marcus II de Saxe devient alors Mickael.
Je ne suis pas spécialement fan de la période du Moyen-Âge et pourtant, grâce au talent de l'auteur, j'ai réussi à m'immerger dans ce temps. Comme pour Le gang, Luca Di Fulvio n'épargne pas notre cœur, ni notre sensibilité. Entre la cruauté, la violence qui règne en maître dans cette histoire avec le personnage de Ojsternic et la condition du peuple, les maladies, m'ont confirmés que je suis très heureuse de ne pas avoir vécu à cette époque. Le XXIème siècle n'est pas si mal ! On ne peut pas dire que le récit manque de réalisme puisque tout est décrit. Certains sévices, tortures m'ont donnés des hauts le cœur. Il y a des passages où il faut s'accrocher !
À la lecture de ce roman, je me rends compte que dans les histoires de l'auteur, il y a deux côtés : un côté bien sombre, bien noir, bien cruel qui colle avec la période relatée, et de l'autre l'espoir et l'amour. Et tout cela est porté par les personnages. Ce qui m'amène à ma deuxième constatation : la force de ses personnages. Certes, son récit est dur, par moment terrible et terrifiant mais cela a son importance. L'auteur ne se contente pas de raconter de l'horrible, juste pour son bon plaisir. Tout cela est fait pour que le héros se révèle, accomplisse son destin. Ici, c'est le cas pour Mickael. Il incarne l'espoir dans tous ses aspects ! Il est synonyme de l'amour et de la liberté !
J'ai adoré son personnage. Je me suis attachée au petit garçon perdu, à l'adolescent et à l'homme. Il n'est pas parfait, il a des défauts. Il est têtu. Il va faire des erreurs mais il en tirera des leçons. Il va grandir, évoluer, apprendre, comprendre et découvrir qu'il est vraiment. J'ai adoré son évolution, le voir changer et s'affirmer. J'ai aimé le voir découvrir sa vérité. J'ai aimé ses actes, sa douceur, sa générosité. J'ai aimé le voir se renforcer, accepter que le monde n'est pas toujours juste.
C'est ça que j'aime dans les romans de Luca Di Fulvio. Ses personnages grandissent et mûrissent. Ils ne seront pas épargnés et cela dès le début. Ils ne sont pas parfaits et malgré certains de leurs actes, ce sont de belles personnes et ils inculquent de très belles valeurs et ils ne les perdront jamais.
Autour de notre héros, d'autres personnages gravitent : Agnete, Eloisa, Raphaël et bien d'autres encore, que j'ai adoré. Ils ont fait battre mon cœur. Ils m'ont touché avec leur histoire, avec leur personnalité et leur force. Et parmi eux, Michael trouvera l'amour. Il trouvera l'amour dans des yeux bleus, dans le frôlement d'une main d'enfant. Il trouvera l'amour dans les bras d'une mère. Il trouvera l'amour dans l'éducation d'un père.
Si Luca Di Fulvio a un talent pour décrire ses héros, il a aussi un talent pour construire la psychologie des odieux personnages. Mickael va être confronté à des ordures, à trois particulièrement : Agomar, Eberwolf, et le pire de tous, Ojsternick. On les déteste, vraiment ! Aucune sympathie, aucune pitié pour ces trois ordures ! Et pourtant, leur présence est importante, sinon Mickael ne serait jamais devenu ce qu'il est !
En bref, Le soleil des rebelles est synonyme d'espoir. La force du récit se trouvent dans trois éléments : le talent de conteur de Luca Di Fulvio, dans sa maîtrise des personnages et dans l'amour. C'est une histoire d'amour ! Mais l'amour dans tous ses aspects : l'amour entre une homme et une femme, entre des camarades, entre une mère et ses enfants, entre un père et ses enfants, l'amour de la vie. L'amour dans toutes ses façons d'aimer ! J'ai aimé Le soleil des rebelles. J'ai été transportée, j'ai vécu les événements à fond, j'ai eu le cœur qui battait pour les personnages. J'ai ressenti une multitude d'émotions. Le roman fait 640 pages et je n'ai pas vu le temps passer. J'ai adoré !
Début de cette année, j'ai découvert le très beau roman Le gang des rêves de Luca Di Fulvio. Plus qu'un beau roman, cela a été un gros coup de cœur et six mois après j'y pense encore très souvent. Et sans hésiter, il fait partie des livres que je conseille le plus à la librairie. J'étais donc très heureuse que Marion me propose de lire Le soleil des rebelles. Mais je ne l'ai pas lu tout de suite... Il faut dire que j'avais un peu d'appréhension... Est-ce que j'allais aimer ? Est-ce que j'allais être transporter ? C'est ma rencontre avec l'auteur, la semaine dernière, qui m'a décidé ! Et me voilà lancée, avec ma meilleure amie, à la découverte de ce roman.
Première constatation : je peux faire confiance à Luca Di Fulvio. Cet auteur a un vrai talent de narrateur. Il arrive à me transporter dès les premières pages dans son univers, arrêtant la réalité et me faisant oublier le monde autour de moi. J'aime son écriture, son mode de narration, ses alternances de chapitres qui font qu'on s'immerge encore plus et qu'on apprend à connaître plus chacun des personnages. C'est un vrai conteur ! Il a la capacité de faire sortir la lumière là où il y a le noir. Il est comme les rebelles de son histoire, « il trouve le soleil la nuit ». Le soleil des rebelles est un conte sur l'espoir et la vérité. Un conte sur la recherche du pouvoir, la destruction, la haine, la vengeance, la cruauté. Un conte sur le changement, sur la beauté, sur l'amour.
Le soleil des rebelles c'est l'histoire d'un petit prince qui va voir son monde mit à feu et à sang par un homme qui rêve d'avoir le pouvoir, de crouler sous la richesse et de pouvoir défouler sa haine et sa cruauté sur son peuple. Ce petit prince va se retrouver au rang de glèbe. Il va devoir se comporter comme une personne du peuple s'il veut survivre et surtout cacher sa véritable identité. Prince Marcus II de Saxe devient alors Mickael.
Je ne suis pas spécialement fan de la période du Moyen-Âge et pourtant, grâce au talent de l'auteur, j'ai réussi à m'immerger dans ce temps. Comme pour Le gang, Luca Di Fulvio n'épargne pas notre cœur, ni notre sensibilité. Entre la cruauté, la violence qui règne en maître dans cette histoire avec le personnage de Ojsternic et la condition du peuple, les maladies, m'ont confirmés que je suis très heureuse de ne pas avoir vécu à cette époque. Le XXIème siècle n'est pas si mal ! On ne peut pas dire que le récit manque de réalisme puisque tout est décrit. Certains sévices, tortures m'ont donnés des hauts le cœur. Il y a des passages où il faut s'accrocher !
À la lecture de ce roman, je me rends compte que dans les histoires de l'auteur, il y a deux côtés : un côté bien sombre, bien noir, bien cruel qui colle avec la période relatée, et de l'autre l'espoir et l'amour. Et tout cela est porté par les personnages. Ce qui m'amène à ma deuxième constatation : la force de ses personnages. Certes, son récit est dur, par moment terrible et terrifiant mais cela a son importance. L'auteur ne se contente pas de raconter de l'horrible, juste pour son bon plaisir. Tout cela est fait pour que le héros se révèle, accomplisse son destin. Ici, c'est le cas pour Mickael. Il incarne l'espoir dans tous ses aspects ! Il est synonyme de l'amour et de la liberté !
J'ai adoré son personnage. Je me suis attachée au petit garçon perdu, à l'adolescent et à l'homme. Il n'est pas parfait, il a des défauts. Il est têtu. Il va faire des erreurs mais il en tirera des leçons. Il va grandir, évoluer, apprendre, comprendre et découvrir qu'il est vraiment. J'ai adoré son évolution, le voir changer et s'affirmer. J'ai aimé le voir découvrir sa vérité. J'ai aimé ses actes, sa douceur, sa générosité. J'ai aimé le voir se renforcer, accepter que le monde n'est pas toujours juste.
C'est ça que j'aime dans les romans de Luca Di Fulvio. Ses personnages grandissent et mûrissent. Ils ne seront pas épargnés et cela dès le début. Ils ne sont pas parfaits et malgré certains de leurs actes, ce sont de belles personnes et ils inculquent de très belles valeurs et ils ne les perdront jamais.
Autour de notre héros, d'autres personnages gravitent : Agnete, Eloisa, Raphaël et bien d'autres encore, que j'ai adoré. Ils ont fait battre mon cœur. Ils m'ont touché avec leur histoire, avec leur personnalité et leur force. Et parmi eux, Michael trouvera l'amour. Il trouvera l'amour dans des yeux bleus, dans le frôlement d'une main d'enfant. Il trouvera l'amour dans les bras d'une mère. Il trouvera l'amour dans l'éducation d'un père.
Si Luca Di Fulvio a un talent pour décrire ses héros, il a aussi un talent pour construire la psychologie des odieux personnages. Mickael va être confronté à des ordures, à trois particulièrement : Agomar, Eberwolf, et le pire de tous, Ojsternick. On les déteste, vraiment ! Aucune sympathie, aucune pitié pour ces trois ordures ! Et pourtant, leur présence est importante, sinon Mickael ne serait jamais devenu ce qu'il est !
En bref, Le soleil des rebelles est synonyme d'espoir. La force du récit se trouvent dans trois éléments : le talent de conteur de Luca Di Fulvio, dans sa maîtrise des personnages et dans l'amour. C'est une histoire d'amour ! Mais l'amour dans tous ses aspects : l'amour entre une homme et une femme, entre des camarades, entre une mère et ses enfants, entre un père et ses enfants, l'amour de la vie. L'amour dans toutes ses façons d'aimer ! J'ai aimé Le soleil des rebelles. J'ai été transportée, j'ai vécu les événements à fond, j'ai eu le cœur qui battait pour les personnages. J'ai ressenti une multitude d'émotions. Le roman fait 640 pages et je n'ai pas vu le temps passer. J'ai adoré !
LC avec Le ciel est partout <3