Éditions : Slatkine & Cie
Genre : Historique
Date de publication : 02 / 06 / 16
Nombre de pages : 716
Genre : Historique
Date de publication : 02 / 06 / 16
Nombre de pages : 716
Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt... L'histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s'achève quelques heures plus tard sans qu'on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio. Roman de l'enfance volée, Le Gang des rêves brûle d'une ardeur rédemptrice : chacun s'y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l'illusion de la pureté.
Je remercie Marion des Éditions Slatkine & Cie pour cette découverte.
J'ai envie de découvrir ce roman grâce à Marion du compte Marionreadingbooks. Ce roman a été un gros coup de cœur pour elle et elle en parle souvent et tellement en bien que j'avais envie de découvrir cette histoire. Qu'est ce qui l'avait autant marqué dans Le gang des rêves ? Les critiques des lecteurs et de la presse sont plutôt élogieuses. Mais, j'avais aussi peur de me lancer. Il faut avouer que le roman de Luca Di Fulvio est une belle brique de 700 pages en grand format. J'avais peur de ne pas accrocher au 700 pages ou alors de trouver des passages ennuyeux, longs car il faut arriver à tenir son lecteur durant autant de pages...
J'ai tourné la dernière page du roman et la première chose qui me vient à l'esprit c'est : "Pourquoi n'ai-je pas lu ce roman plutôt ?". J'ai adoré Le gang des rêves. Je pourrais m'arrêter la et vous dire simplement de foncez l'acheter et de le lire. Je comprends l'engouement qui a autour de ce livre. Je comprends Marion et tous ceux qui ont aimé ce roman. Le gang des rêves fait partie des petites perles, des petits trésors, des petits bijoux que la littérature peut nous offrir.
Les premières pages s'ouvrent sur une scène dérangeante et sur une certaine forme de violence mêlée à de l'amour. Le prologue composé de trois chapitres nous plonge directement dans l'ambiance. Le roman va être brutal, sombre avec de la violence et du sang, mais au milieu de tout ça se détachera l'amour. Nous allons découvrir le New-York dès années 10 jusqu'à dans les années 30 : les quartiers pauvres, les guerre des gangs, les bastons, les morts, le sang, les prostitués, les enfants qui rackettent et font la manche, les viols, la folie...
Luca Di Fulvio ne nous plonge pas dans les quartiers riches de New-York comme on a l'habitude de voir dans les films ou les livres généralement. Les deux "mondes"- parce que ce sont malheureusement deux "mondes", il y a une frontière entre les deux bien marquée - vont se rencontrer. Ils vont se rencontrer durant une nuit, une nuit sombre et noir, où la folie, le sang et le viol régneront... Cette nuit bien qu'elle soit douloureuse sera le centre de toute l'histoire de Luca Di Fulvio. Car au milieu de cette noirceur l'amour naîtra. Car de cette violence, de cette folie que peut toucher les êtres humains, de la quête de pouvoir, au milieu de ce ghetto, une touche d'innocence, de pureté et d'amour existe. Et cela grâce à un garçon qui deviendra un homme, Christmas.
J'ai eu un véritable coup de cœur pour Christmas. J'ai adoré son personnage et ses valeurs. J'ai adoré ce petit garçon plein d'étoiles dans les yeux, rêvant de faire partie d'un gang et d'être respecté comme les plus grands. J'ai adoré ce petit garçon qui rêve d'être un vrai américain. J'ai adoré le jeune homme et l'homme qu'il devient. Sa route ne sera pas facile. Il va douter, se casser la figure en chemin, ne prendra pas la bonne direction et par moment pas la bonne décision. Parce qu'il sera hanté par un amour, parce que cet amour lui fera perdre la raison, car il va être perdu et souffrir et parce qu'il veut échapper à toutes ses émotions. Mais tout le long de ces 700 pages, Christmas ne perdra pas sa pureté, cette lumière qui brille au fond de lui et qu'on appelle l'amour. Il sentira le parfum de la trahison et goûtera à la loyauté. Mais il n'oubliera jamais ses valeurs, ni d'être un homme bon. J'ai tout aimé de ce personnage et indéniablement il a une place dans mon cœur. Ce personnage est gravé. Je ne peux pas l'oublier pour tout ce qu'il est et pour tout ce qu'il dégage.
Et d'autres personnages m'ont beaucoup plu comme Ruth, Santo et Cyril ou encore Cetta et Sal. Dans Le gang des rêves il n'y a pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. Tout n'est pas noir, ni blanc. Même chez les "méchants" se cachent du bon et il y a un peu de noirceur chez les "gentils". Les personnages de Luca Di Fulvio sont une nuance de gris et il les décrit dans toute la complexité de l'être humain. Ils seront guidés dans leur geste par l'amour.
Je mets juste un bémol pour un personnage. Je vous laisse faire sa connaissance. Je n'ai pas réussi à lui trouver des qualités ni même essayer de le comprendre. J'ai eu plus de compréhension pour les gangsters qui abattent leurs ennemis que pour lui... Et j'ai détesté lire les passages le concernant. C'était dérangeant voir même ignoble. Les scènes étaient difficiles à lire car difficilement imaginables. Je vous promets, je n'avais pas envie de les imaginer, ni même d'y penser...
Le gang des rêves c'est une alternance de deux temps, de deux périodes et une alternance de personnages. J'ai aimé ces deux rapports au texte qui nous permet d'en apprendre plus sur les personnages et sur les événements qui les ont poussés à agir ainsi.
En conclusion, Le gang des rêves c'est avant tout le New-York méprisé, caché, le New-York des bas fonds. Luca Di Fulvio aborde le racisme, le monde et les guerres des gangs (italien, juifs, irlandais) mais aussi de l'American Dreams dont rêvent les immigrés venus s'installer aux USA pour le réaliser. Il aborde viol et ses conséquences, l'industrie d'Hollywood, le pouvoir et l'argent, la manipulation et le monde de la prostitution. Mais avant tout Le gang des rêves aborde le pouvoir et la force de l'amour et sa pureté sous toutes ses formes, au travers du personnage de Christmas.
J'ai envie de découvrir ce roman grâce à Marion du compte Marionreadingbooks. Ce roman a été un gros coup de cœur pour elle et elle en parle souvent et tellement en bien que j'avais envie de découvrir cette histoire. Qu'est ce qui l'avait autant marqué dans Le gang des rêves ? Les critiques des lecteurs et de la presse sont plutôt élogieuses. Mais, j'avais aussi peur de me lancer. Il faut avouer que le roman de Luca Di Fulvio est une belle brique de 700 pages en grand format. J'avais peur de ne pas accrocher au 700 pages ou alors de trouver des passages ennuyeux, longs car il faut arriver à tenir son lecteur durant autant de pages...
J'ai tourné la dernière page du roman et la première chose qui me vient à l'esprit c'est : "Pourquoi n'ai-je pas lu ce roman plutôt ?". J'ai adoré Le gang des rêves. Je pourrais m'arrêter la et vous dire simplement de foncez l'acheter et de le lire. Je comprends l'engouement qui a autour de ce livre. Je comprends Marion et tous ceux qui ont aimé ce roman. Le gang des rêves fait partie des petites perles, des petits trésors, des petits bijoux que la littérature peut nous offrir.
Les premières pages s'ouvrent sur une scène dérangeante et sur une certaine forme de violence mêlée à de l'amour. Le prologue composé de trois chapitres nous plonge directement dans l'ambiance. Le roman va être brutal, sombre avec de la violence et du sang, mais au milieu de tout ça se détachera l'amour. Nous allons découvrir le New-York dès années 10 jusqu'à dans les années 30 : les quartiers pauvres, les guerre des gangs, les bastons, les morts, le sang, les prostitués, les enfants qui rackettent et font la manche, les viols, la folie...
Luca Di Fulvio ne nous plonge pas dans les quartiers riches de New-York comme on a l'habitude de voir dans les films ou les livres généralement. Les deux "mondes"- parce que ce sont malheureusement deux "mondes", il y a une frontière entre les deux bien marquée - vont se rencontrer. Ils vont se rencontrer durant une nuit, une nuit sombre et noir, où la folie, le sang et le viol régneront... Cette nuit bien qu'elle soit douloureuse sera le centre de toute l'histoire de Luca Di Fulvio. Car au milieu de cette noirceur l'amour naîtra. Car de cette violence, de cette folie que peut toucher les êtres humains, de la quête de pouvoir, au milieu de ce ghetto, une touche d'innocence, de pureté et d'amour existe. Et cela grâce à un garçon qui deviendra un homme, Christmas.
J'ai eu un véritable coup de cœur pour Christmas. J'ai adoré son personnage et ses valeurs. J'ai adoré ce petit garçon plein d'étoiles dans les yeux, rêvant de faire partie d'un gang et d'être respecté comme les plus grands. J'ai adoré ce petit garçon qui rêve d'être un vrai américain. J'ai adoré le jeune homme et l'homme qu'il devient. Sa route ne sera pas facile. Il va douter, se casser la figure en chemin, ne prendra pas la bonne direction et par moment pas la bonne décision. Parce qu'il sera hanté par un amour, parce que cet amour lui fera perdre la raison, car il va être perdu et souffrir et parce qu'il veut échapper à toutes ses émotions. Mais tout le long de ces 700 pages, Christmas ne perdra pas sa pureté, cette lumière qui brille au fond de lui et qu'on appelle l'amour. Il sentira le parfum de la trahison et goûtera à la loyauté. Mais il n'oubliera jamais ses valeurs, ni d'être un homme bon. J'ai tout aimé de ce personnage et indéniablement il a une place dans mon cœur. Ce personnage est gravé. Je ne peux pas l'oublier pour tout ce qu'il est et pour tout ce qu'il dégage.
Et d'autres personnages m'ont beaucoup plu comme Ruth, Santo et Cyril ou encore Cetta et Sal. Dans Le gang des rêves il n'y a pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. Tout n'est pas noir, ni blanc. Même chez les "méchants" se cachent du bon et il y a un peu de noirceur chez les "gentils". Les personnages de Luca Di Fulvio sont une nuance de gris et il les décrit dans toute la complexité de l'être humain. Ils seront guidés dans leur geste par l'amour.
Je mets juste un bémol pour un personnage. Je vous laisse faire sa connaissance. Je n'ai pas réussi à lui trouver des qualités ni même essayer de le comprendre. J'ai eu plus de compréhension pour les gangsters qui abattent leurs ennemis que pour lui... Et j'ai détesté lire les passages le concernant. C'était dérangeant voir même ignoble. Les scènes étaient difficiles à lire car difficilement imaginables. Je vous promets, je n'avais pas envie de les imaginer, ni même d'y penser...
Le gang des rêves c'est une alternance de deux temps, de deux périodes et une alternance de personnages. J'ai aimé ces deux rapports au texte qui nous permet d'en apprendre plus sur les personnages et sur les événements qui les ont poussés à agir ainsi.
En conclusion, Le gang des rêves c'est avant tout le New-York méprisé, caché, le New-York des bas fonds. Luca Di Fulvio aborde le racisme, le monde et les guerres des gangs (italien, juifs, irlandais) mais aussi de l'American Dreams dont rêvent les immigrés venus s'installer aux USA pour le réaliser. Il aborde viol et ses conséquences, l'industrie d'Hollywood, le pouvoir et l'argent, la manipulation et le monde de la prostitution. Mais avant tout Le gang des rêves aborde le pouvoir et la force de l'amour et sa pureté sous toutes ses formes, au travers du personnage de Christmas.