Éditions : Charleston
Genre : Contemporain
Date de publication : 06 / 19
Nombre de pages : 410
Genre : Contemporain
Date de publication : 06 / 19
Nombre de pages : 410
Sur le papier, Alice va très bien : célibataire parfaitement assumée, elle a une carrière en or dans la finance à New-York, un loft avec vue sur Central Park et un secret si profondément enfoui qu’elle peut presque prétendre l’avoir oublié. Certes, elle ne dort plus sans somnifères, elle collectionne les crises d’angoisse, les TOC et les névroses, mais on ne va pas en faire tout un plat. Tout le monde a ses petits secrets, non ? Mais le problème avec les petits secrets, c’est qu’ils peuvent générer de grosses complications... et si Alice est devenue experte à fuir le passé, elle est beaucoup moins douée quand il s’agit d’affronter la réalité.
J'ai tout de suite était attirée par le titre du roman. Qu'est-ce que pouvait bien évoquer La vie rêvée des chaussettes orphelines ? Etait-ce simplement lié au résumé ? Où y avait-il une autre signification ? Les nombreux avis positifs n'ont fait que renforcer mon avis de lire ce roman, c'est donc tout naturellement que je me le suis procurée à sa sortie.
Des trois romans que j'ai lu de Marie Vareille, son dernier est sans contexte mon préféré. Dans ce récit, l'auteure aborde des sujets forts, des sujets qui m'ont touché, bouleversé. Je ne pouvais pas y rester insensible. Je n'ai pas envie de vous les dévoiler, car j'ai envie de vous les laissez découvrir. Les thèmes sont traités avec finesse et intelligence. On sent qu'ils sont chers au cœur de l'auteure dont un en particulier. Elle en aborde plusieurs, mais Marie Vareille prend le temps de les exploiter dans toute leur profondeur. Vous l'aurez compris, j'ai donc adoré la manière dont elle les aborde et son angle d'attaque.
Le récit s'alterne entre deux formes de narration : le journal intime d'Alice écrit des années auparavant et son quotidien de maintenant. J'ai adoré ! Cela nous permet d'en apprendre plus sur elle et d'être plus proche de son personnage. C'était vraiment un très bon choix de l'auteure. Cette forme de narration amène beaucoup de questions : qu'est-ce qui a fait qu'Alice est devenue cette femme pleines de tocs, sujette aux crises d'angoisses ? Pourquoi est-elle arrivée à Paris ? Qu'est-ce qui l'a poussé à fuir son pays ? Un mystère plane tout le long de notre lecture. Il nous pousse tout le long du récit. On tourne les pages. On veut savoir, on veut comprendre et on fait des suppositions.
Des suppositions qui se sont révélées justes pour ma part. Je n'ai donc pas été surprise par le final, et c'est ce qui fait que je n'ai pas eu le coup de cœur tant attendu... Il faut que je m'explique. Au début de ma lecture, j'avais une supposition qui s'est très vite révélée être fausse. Puis au fil des pages, une idée m'est venue à l'esprit, une toute petite idée, elle s'est insinuée mais il me manquait encore des zones d'ombres. Si j'en étais restée là, je pense que j'aurai pu avoir le coup de cœur, car je savais mais je n'avais pas le comment. SAUF QUE je suis tombée sur un post instagram qui m'a largement gâché l'effet de surprise. Je ne pense pas que cela a été faite volontairement par la personne, mais elle a marqué le mot, le MOT qui ne fallait pas... C'était le mot de trop. Celui qui me permettait de faire 1 + 1 = 2 et donc de m'ôter la zone d'ombre. Et de m'ôter également la saveur de ce final... Et je peux vous dire que je suis déçue et en colère. En colère d'avoir lu ce post et donc déçue de ma réaction, de ne pas avoir su apprécier à sa juste valeur ce final. Car n'en doutez pas, le final de La vie rêvée des chaussettes orphelines est E-X-P-L-O-S-I-F ! C'est une bombe à retardement qui t'explose en plein dans la figure, d'un coup, sans que tu y sois préparée. C'est fait de manière remarquable et ingénieuse.
Je me suis totalement attachée aux personnages d'Alice et de Scarlett. J'ai aimé le lien qui unit ces deux sœurs, l'amour qu'elles ont l'une pour l'autre même si ce n'est pas toujours facile de l'exprimer. Le leur s'exprime par geste, par attention. J'ai beaucoup aimé Alice. Elle m'a touché avec cette fragilité et ses barrières qu'elle érige autour d'elle. À côté d'elle, j'ai beaucoup aimé Saranya, Angela mais aussi Chris, Victoire, Reda, la petite Zoé et bien sûr Jérémy.
En bref, La vie rêvée des chaussettes orphelines est une très belle histoire touchante et enivrante. Marie Vareille aborde des thèmes forts et d'actualités, et nous offre un final grandiose donnant tout son sens au titre du roman. Un sens poétique, universel, qui m'a marqué sans aucun doute.
Des trois romans que j'ai lu de Marie Vareille, son dernier est sans contexte mon préféré. Dans ce récit, l'auteure aborde des sujets forts, des sujets qui m'ont touché, bouleversé. Je ne pouvais pas y rester insensible. Je n'ai pas envie de vous les dévoiler, car j'ai envie de vous les laissez découvrir. Les thèmes sont traités avec finesse et intelligence. On sent qu'ils sont chers au cœur de l'auteure dont un en particulier. Elle en aborde plusieurs, mais Marie Vareille prend le temps de les exploiter dans toute leur profondeur. Vous l'aurez compris, j'ai donc adoré la manière dont elle les aborde et son angle d'attaque.
Le récit s'alterne entre deux formes de narration : le journal intime d'Alice écrit des années auparavant et son quotidien de maintenant. J'ai adoré ! Cela nous permet d'en apprendre plus sur elle et d'être plus proche de son personnage. C'était vraiment un très bon choix de l'auteure. Cette forme de narration amène beaucoup de questions : qu'est-ce qui a fait qu'Alice est devenue cette femme pleines de tocs, sujette aux crises d'angoisses ? Pourquoi est-elle arrivée à Paris ? Qu'est-ce qui l'a poussé à fuir son pays ? Un mystère plane tout le long de notre lecture. Il nous pousse tout le long du récit. On tourne les pages. On veut savoir, on veut comprendre et on fait des suppositions.
Des suppositions qui se sont révélées justes pour ma part. Je n'ai donc pas été surprise par le final, et c'est ce qui fait que je n'ai pas eu le coup de cœur tant attendu... Il faut que je m'explique. Au début de ma lecture, j'avais une supposition qui s'est très vite révélée être fausse. Puis au fil des pages, une idée m'est venue à l'esprit, une toute petite idée, elle s'est insinuée mais il me manquait encore des zones d'ombres. Si j'en étais restée là, je pense que j'aurai pu avoir le coup de cœur, car je savais mais je n'avais pas le comment. SAUF QUE je suis tombée sur un post instagram qui m'a largement gâché l'effet de surprise. Je ne pense pas que cela a été faite volontairement par la personne, mais elle a marqué le mot, le MOT qui ne fallait pas... C'était le mot de trop. Celui qui me permettait de faire 1 + 1 = 2 et donc de m'ôter la zone d'ombre. Et de m'ôter également la saveur de ce final... Et je peux vous dire que je suis déçue et en colère. En colère d'avoir lu ce post et donc déçue de ma réaction, de ne pas avoir su apprécier à sa juste valeur ce final. Car n'en doutez pas, le final de La vie rêvée des chaussettes orphelines est E-X-P-L-O-S-I-F ! C'est une bombe à retardement qui t'explose en plein dans la figure, d'un coup, sans que tu y sois préparée. C'est fait de manière remarquable et ingénieuse.
Je me suis totalement attachée aux personnages d'Alice et de Scarlett. J'ai aimé le lien qui unit ces deux sœurs, l'amour qu'elles ont l'une pour l'autre même si ce n'est pas toujours facile de l'exprimer. Le leur s'exprime par geste, par attention. J'ai beaucoup aimé Alice. Elle m'a touché avec cette fragilité et ses barrières qu'elle érige autour d'elle. À côté d'elle, j'ai beaucoup aimé Saranya, Angela mais aussi Chris, Victoire, Reda, la petite Zoé et bien sûr Jérémy.
En bref, La vie rêvée des chaussettes orphelines est une très belle histoire touchante et enivrante. Marie Vareille aborde des thèmes forts et d'actualités, et nous offre un final grandiose donnant tout son sens au titre du roman. Un sens poétique, universel, qui m'a marqué sans aucun doute.