Editions : Charleston
Genre : Contemporain
Date de publication : 20 mars 2018
Nombre de pages : 272
Genre : Contemporain
Date de publication : 20 mars 2018
Nombre de pages : 272
Cette histoire, c'est l'histoire de Siloé, qui ne voit plus la magie du cirque dans lequel elle a grandi et le quitte pour de mauvaises raisons mais qui, en chemin, apprendra à faire ses propres choix et à définir ses envies personnelles. C'est l'histoire d'une indépendance progressive, piquée d'embûches, d'amitié et d'amour.
Siloé est orpheline de mère et vit dans le cirque familial, entourée par toute une galerie de personnages atypiques. Mais la jeune fille rêve d'être lanceuse de couteaux, ce que son père lui refuse obstinément. La voilà donc qui décide de rallier un cirque concurrent pour – enfin – essayer de faire ses preuves... Mais elle est loin d'imaginer les épreuves qui l'attendent !
Siloé est orpheline de mère et vit dans le cirque familial, entourée par toute une galerie de personnages atypiques. Mais la jeune fille rêve d'être lanceuse de couteaux, ce que son père lui refuse obstinément. La voilà donc qui décide de rallier un cirque concurrent pour – enfin – essayer de faire ses preuves... Mais elle est loin d'imaginer les épreuves qui l'attendent !
Je tiens à remercier les éditions Charleston pour cette lecture !
C'est la deuxième fois que je lis l'auteure, ici, dans un tout autre genre que la chick-lit. A la lecture du titre, aucun doute sur l'univers dans lequel Eve Borelli allait nous transporter. Je n'avais encore jamais lu de roman de littérature générale abordant le domaine du cirque, je suis très contente d'avoir pu le découvrir ailleurs que dans la littérature jeunesse. Mon avis sera personnel car le récit a fait écho à une partie de mon passé...
Mes sentiments envers ce livre sont à la fois très forts et très confus. Le récit a chamboulé des choses profondes de mon passé, me plaçant face à mes erreurs. Face à la situation de Siloé, je me suis reconnue dans son chemin, dans ses erreurs et dans tous les sentiments qui suivent le moment où on se rend compte de l'aveuglement et de la manipulation dont on a été victime. Je me suis reconnue en elle, ce qui m'a remise dans cette situation de douleurs, où on se sent seule, vulnérable et faible parce que nous savons au plus profond de nous-même que quelque chose ne va pas mais on reste...
Au fil de ma lecture, j'ai senti le danger s'approcher petit à petit et plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais le pressentiment que leur histoire allait dégénérer pour arriver au point de non retour, au point où pour survivre il faut s'enfuir sans regarder en arrière. Mes premiers sentiments ont été la colère. J'étais en colère contre Siloé, contre Raphaël, contre Bowie, contre le père de Siloé... Tous les personnages ont subi mes foudres. Notamment ceux de la compagnie du Cirque Sanglant qui ne font rien alors qu'ils savent et qu'ils se taisent. Mais le plus fort, c'était envers Siloé et Raphaël. J'en voulais à Siloé de s'être jeter dans la gueule du loup, de s'être laissé aveugler et de mettre autant de temps à se réveiller. Jusqu'au moment, où je me suis rendue compte que j'étais en colère surtout contre moi pour les mêmes raisons que j'en voulais à Siloé...
Ce roman a donc été cathartique ! J'ai pu y défouler mes sentiments, hurler ma colère, accepter, tourner la page. Dans chaque étape de l'évolution de Siloé, je me suis vue et reconnue, comme elle a évolué, j'ai pu moi aussi évoluer. Très peu de livres ont réussi à me faire cet effet-là et ces livres sont à la fois les pires comme les meilleurs. Je trouve qu'Eve Borelli aborde ce sujet avec justesse et révèle une manipulation qui n'est pas toujours facilement détectable par l'entourage de la personne.
La lanceuse de couteaux nous amène dans l'univers du cirque. J'aime ces spectacles fabuleux, les costumes et les décors. Je n'ai aucun talent pour être sur scène mais j'admire les voltigeurs, les trapézistes et tous les autres membres qui font un travail spectaculaire pour ravir nos yeux de spectateurs durant un instant. J'avais très envie de m'attabler avec eux, à goûter la paella de Pépa et à me chamailler avec Bowie. Bowie me rappelle quelqu'un de proche et, encore une fois, il m'a rappelé une bonne leçon : ce qui est le plus évident, et sous nos yeux, passe souvent inaperçu. Il ne pouvait pas avoir d'autre fins pour ces deux personnages et pour le reste de la troupe.
En conclusion, je remercie les éditions Charleston pour cette lecture qui m'aura chamboulé intensément. Tant de sentiments et d'émotions contradictoires et pourtant ce livre je ne suis pas prête de l'oublier. Eve Borelli a une écriture qui s'améliore au fil de ses romans. J'ai aimé autant que j'ai détesté la thématique. C'était fort et intense !
C'est la deuxième fois que je lis l'auteure, ici, dans un tout autre genre que la chick-lit. A la lecture du titre, aucun doute sur l'univers dans lequel Eve Borelli allait nous transporter. Je n'avais encore jamais lu de roman de littérature générale abordant le domaine du cirque, je suis très contente d'avoir pu le découvrir ailleurs que dans la littérature jeunesse. Mon avis sera personnel car le récit a fait écho à une partie de mon passé...
Mes sentiments envers ce livre sont à la fois très forts et très confus. Le récit a chamboulé des choses profondes de mon passé, me plaçant face à mes erreurs. Face à la situation de Siloé, je me suis reconnue dans son chemin, dans ses erreurs et dans tous les sentiments qui suivent le moment où on se rend compte de l'aveuglement et de la manipulation dont on a été victime. Je me suis reconnue en elle, ce qui m'a remise dans cette situation de douleurs, où on se sent seule, vulnérable et faible parce que nous savons au plus profond de nous-même que quelque chose ne va pas mais on reste...
Au fil de ma lecture, j'ai senti le danger s'approcher petit à petit et plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais le pressentiment que leur histoire allait dégénérer pour arriver au point de non retour, au point où pour survivre il faut s'enfuir sans regarder en arrière. Mes premiers sentiments ont été la colère. J'étais en colère contre Siloé, contre Raphaël, contre Bowie, contre le père de Siloé... Tous les personnages ont subi mes foudres. Notamment ceux de la compagnie du Cirque Sanglant qui ne font rien alors qu'ils savent et qu'ils se taisent. Mais le plus fort, c'était envers Siloé et Raphaël. J'en voulais à Siloé de s'être jeter dans la gueule du loup, de s'être laissé aveugler et de mettre autant de temps à se réveiller. Jusqu'au moment, où je me suis rendue compte que j'étais en colère surtout contre moi pour les mêmes raisons que j'en voulais à Siloé...
Ce roman a donc été cathartique ! J'ai pu y défouler mes sentiments, hurler ma colère, accepter, tourner la page. Dans chaque étape de l'évolution de Siloé, je me suis vue et reconnue, comme elle a évolué, j'ai pu moi aussi évoluer. Très peu de livres ont réussi à me faire cet effet-là et ces livres sont à la fois les pires comme les meilleurs. Je trouve qu'Eve Borelli aborde ce sujet avec justesse et révèle une manipulation qui n'est pas toujours facilement détectable par l'entourage de la personne.
La lanceuse de couteaux nous amène dans l'univers du cirque. J'aime ces spectacles fabuleux, les costumes et les décors. Je n'ai aucun talent pour être sur scène mais j'admire les voltigeurs, les trapézistes et tous les autres membres qui font un travail spectaculaire pour ravir nos yeux de spectateurs durant un instant. J'avais très envie de m'attabler avec eux, à goûter la paella de Pépa et à me chamailler avec Bowie. Bowie me rappelle quelqu'un de proche et, encore une fois, il m'a rappelé une bonne leçon : ce qui est le plus évident, et sous nos yeux, passe souvent inaperçu. Il ne pouvait pas avoir d'autre fins pour ces deux personnages et pour le reste de la troupe.
En conclusion, je remercie les éditions Charleston pour cette lecture qui m'aura chamboulé intensément. Tant de sentiments et d'émotions contradictoires et pourtant ce livre je ne suis pas prête de l'oublier. Eve Borelli a une écriture qui s'améliore au fil de ses romans. J'ai aimé autant que j'ai détesté la thématique. C'était fort et intense !
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