Éditions : Michel Lafon
Genre : Young Adult
Date de publication : 10 / 2018
Nombre de pages : 254
Genre : Young Adult
Date de publication : 10 / 2018
Nombre de pages : 254
C'est l'histoire d'une adolescente sans doute un peu trop ronde, sans doute un peu trop fragile.
C'est l'histoire d'un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent.
C'est l'histoire d'un professeur d'allemand qui séduit.
Mélissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, un nouveau lycée.
Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, et renaissance.
C'est l'histoire d'un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent.
C'est l'histoire d'un professeur d'allemand qui séduit.
Mélissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, un nouveau lycée.
Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, et renaissance.
Je tiens à remercier les Éditions Michel Lafon et Carène Ponte pour l'envoi de ce service presse dédicacé !
Je ne connaissais pas la plume de Carène Ponte, bien que j'ai entendu beaucoup d'avis positifs sur ses romans. J'ai pu échanger avec elle lors du salon de St-Maur en Poche et c'est une auteure à l'écoute de ses lecteurs, souriante et pétillante. Elle m'a donné encore plus envie de découvrir ses histoires. La sortie de Gros sur le cœur a été l'occasion de la lire. À la fin de ma lecture, je peux vous dire que je renouvellerai « l'expérience Carène Ponte ». Et cela tombe bien, j'ai Tu as promis que tu vivrais pour moi qui m'attend sagement dans ma PAL !
Le roman s'ouvre sur une préface de Marie Vareille qui nous remue les tripes. Elle place le décor de l'histoire et surtout elle nous rappelle que la frontière entre bourreau et victime est parfois plus mince qu'on peut le croire et qu'on peut facilement basculer de l'un à l'autre. Marie Vareille nous donne le ton ; cette lecture se place sous le signe de l'émotion.
Dès les premières pages, je suis tombée sous le charme de la plume de Carène. Elle a cette douceur, cette sensibilité dans ses mots qui m'a tout de suite interpellée et émue. Nous faisons la connaissance de Mélissa, une adolescente de 17 ans, mal dans sa peau. Elle ne s'aime pas, n'aime pas son corps, n'aime pas son reflet dans le miroir et complexe de ses formes. Mélissa va voir ses habitudes chamboulées puisqu'elle déménage dans une autre ville et faire sa rentrée de terminale dans un lycée qu'elle ne connaît pas. Adieu les longues promenades au bord du canal, à discuter de mecs durant des heures et les soirées pyjama avec sa meilleure amie Camille. Cachée dans des vêtements larges et le moins coloré possible pour devenir invisible, la voilà qui fait sa rentrée dans son nouvel établissement scolaire. Mélissa se retrouvera, dès le premier jour, être la victime des élèves de sa classe, de deux filles en particulier. Nous suivons notre héroïne tomber dans la spirale qu'est le harcèlement scolaire : colère, haine envers elle-même et les autres, la perte de confiance, le dégoût de soi et le renfermement sur soi, mais aussi le besoin d'attention et de se rattacher à quelqu'un, quitte à se mettre dans une relation malsaine.
Le personnage de Mélissa m'a touché. Je n'ai pu rester insensible face à son mal-être, à cette méchanceté à laquelle elle doit faire face. J'ai été particulièrement sensible au dégoût qu'elle porte à elle-même. Certaines scènes ont été dures et déchirantes. Je n'arrive pas à concevoir toute cette méchanceté et cruauté que peuvent faire preuve certaines personnes. Je peux vous dire que Morgane, Julie et tout la bande, je ne les porte pas dans mon cœur. Carène donne une explication du comportement des personnages, et malgré tout je n'ai pas réussi à accepter cette attitude. Je peux comprendre le désir de vengeance, même si pour moi il y a d'autres solutions pour s'en sortir – d'ailleurs Mélissa le comprendra très vite et j'ai aimé cette prise de conscience, même si elle était obligée de passer par cette phase, ou du moins de ressentir cette envie. Mais là, dans le cadre d'un autre personnage, je n'arrive pas à le comprendre. Carène dépeint dans son livre une triste réalité où des milliers de jeunes sont malheureusement concernés...
/!\ Pour vous expliquer ce qui m'a dérangé dans l'histoire, je vais dévoiler quelques éléments de l'histoire donc sautez ce paragraphe si vous ne voulez pas être spoilé et rendez-vous à la conclusion !
J'ai aimé l'approche choisit par l'auteure pour parler de ce sujet mais, j'ai trouvé que cela manquait de profondeur et qu'on restait en surface de certains éléments qui auraient mérité d'être plus mis en avant. Là je vais rentrer dans une partie difficile de mon explication, celle qui a créé en moi le plus de sentiments contradictoires. L'histoire « d'amour » entre Mélissa et son professeur d'allemand m'a dérangé, pas tant au niveau de Mélissa mais plutôt du côté de l'adulte. C'est malsain. Jouer avec une jeune fille de 17 ans, avec ses sentiments, ses faiblesses, sa vulnérabilité est un acte ignoble. J'approuve la réaction de la mère face à cette situation. Vis-à-vis de toute cette attention (malsaine), je comprends Mélissa. David est son radeau, celui dans les yeux de qui elle se sent belle et désirée, une parenthèse dans sa souffrance. Je comprends le choix de l'auteure et ce qu'elle a cherché à montrer avec cette relation. Même si elle est utile à l'intrigue, j'ai trouvé qu'elle était trop mise en avant et en étant au centre, elle mange sur le reste de l'histoire.
En conclusion, je me suis laissée porter par la plume de Carène Ponte qui nous transmet plein d'émotion. C'est délicat et sensible. J'ai aimé le sujet du récit qui est important. Il m'a d'autant plus émue qu'une personne de mon entourage en a été victime. Je vais très vite lire un autre roman de cette auteure !
Je ne connaissais pas la plume de Carène Ponte, bien que j'ai entendu beaucoup d'avis positifs sur ses romans. J'ai pu échanger avec elle lors du salon de St-Maur en Poche et c'est une auteure à l'écoute de ses lecteurs, souriante et pétillante. Elle m'a donné encore plus envie de découvrir ses histoires. La sortie de Gros sur le cœur a été l'occasion de la lire. À la fin de ma lecture, je peux vous dire que je renouvellerai « l'expérience Carène Ponte ». Et cela tombe bien, j'ai Tu as promis que tu vivrais pour moi qui m'attend sagement dans ma PAL !
Le roman s'ouvre sur une préface de Marie Vareille qui nous remue les tripes. Elle place le décor de l'histoire et surtout elle nous rappelle que la frontière entre bourreau et victime est parfois plus mince qu'on peut le croire et qu'on peut facilement basculer de l'un à l'autre. Marie Vareille nous donne le ton ; cette lecture se place sous le signe de l'émotion.
Dès les premières pages, je suis tombée sous le charme de la plume de Carène. Elle a cette douceur, cette sensibilité dans ses mots qui m'a tout de suite interpellée et émue. Nous faisons la connaissance de Mélissa, une adolescente de 17 ans, mal dans sa peau. Elle ne s'aime pas, n'aime pas son corps, n'aime pas son reflet dans le miroir et complexe de ses formes. Mélissa va voir ses habitudes chamboulées puisqu'elle déménage dans une autre ville et faire sa rentrée de terminale dans un lycée qu'elle ne connaît pas. Adieu les longues promenades au bord du canal, à discuter de mecs durant des heures et les soirées pyjama avec sa meilleure amie Camille. Cachée dans des vêtements larges et le moins coloré possible pour devenir invisible, la voilà qui fait sa rentrée dans son nouvel établissement scolaire. Mélissa se retrouvera, dès le premier jour, être la victime des élèves de sa classe, de deux filles en particulier. Nous suivons notre héroïne tomber dans la spirale qu'est le harcèlement scolaire : colère, haine envers elle-même et les autres, la perte de confiance, le dégoût de soi et le renfermement sur soi, mais aussi le besoin d'attention et de se rattacher à quelqu'un, quitte à se mettre dans une relation malsaine.
Le personnage de Mélissa m'a touché. Je n'ai pu rester insensible face à son mal-être, à cette méchanceté à laquelle elle doit faire face. J'ai été particulièrement sensible au dégoût qu'elle porte à elle-même. Certaines scènes ont été dures et déchirantes. Je n'arrive pas à concevoir toute cette méchanceté et cruauté que peuvent faire preuve certaines personnes. Je peux vous dire que Morgane, Julie et tout la bande, je ne les porte pas dans mon cœur. Carène donne une explication du comportement des personnages, et malgré tout je n'ai pas réussi à accepter cette attitude. Je peux comprendre le désir de vengeance, même si pour moi il y a d'autres solutions pour s'en sortir – d'ailleurs Mélissa le comprendra très vite et j'ai aimé cette prise de conscience, même si elle était obligée de passer par cette phase, ou du moins de ressentir cette envie. Mais là, dans le cadre d'un autre personnage, je n'arrive pas à le comprendre. Carène dépeint dans son livre une triste réalité où des milliers de jeunes sont malheureusement concernés...
/!\ Pour vous expliquer ce qui m'a dérangé dans l'histoire, je vais dévoiler quelques éléments de l'histoire donc sautez ce paragraphe si vous ne voulez pas être spoilé et rendez-vous à la conclusion !
J'ai aimé l'approche choisit par l'auteure pour parler de ce sujet mais, j'ai trouvé que cela manquait de profondeur et qu'on restait en surface de certains éléments qui auraient mérité d'être plus mis en avant. Là je vais rentrer dans une partie difficile de mon explication, celle qui a créé en moi le plus de sentiments contradictoires. L'histoire « d'amour » entre Mélissa et son professeur d'allemand m'a dérangé, pas tant au niveau de Mélissa mais plutôt du côté de l'adulte. C'est malsain. Jouer avec une jeune fille de 17 ans, avec ses sentiments, ses faiblesses, sa vulnérabilité est un acte ignoble. J'approuve la réaction de la mère face à cette situation. Vis-à-vis de toute cette attention (malsaine), je comprends Mélissa. David est son radeau, celui dans les yeux de qui elle se sent belle et désirée, une parenthèse dans sa souffrance. Je comprends le choix de l'auteure et ce qu'elle a cherché à montrer avec cette relation. Même si elle est utile à l'intrigue, j'ai trouvé qu'elle était trop mise en avant et en étant au centre, elle mange sur le reste de l'histoire.
En conclusion, je me suis laissée porter par la plume de Carène Ponte qui nous transmet plein d'émotion. C'est délicat et sensible. J'ai aimé le sujet du récit qui est important. Il m'a d'autant plus émue qu'une personne de mon entourage en a été victime. Je vais très vite lire un autre roman de cette auteure !
LC avec Enjoy Books !
