Éditions : Archipoche
Genre : Thriller
Date de publication : 02 / 05 / 18
Nombre de pages : 309
Genre : Thriller
Date de publication : 02 / 05 / 18
Nombre de pages : 309
Quand elle ouvre les yeux, rien. Le noir total. Si elle essaie de bouger, elle se cogne de tous côtés contre une paroi. Elle se sait prise au piège. Enfermée dans un cercueil, d’où personne ne peut l’entendre crier. Quand Eva se réveille, elle comprend qu’il s’agissait d’un cauchemar. Mais le soulagement n’est que de courte durée : elle remarque sur son corps des traces de coups, comme si elle avait réellement été molestée ou qu’elle s’était débattue. Au même moment, à Cologne, la police découvre le corps d’une femme enterrée vivante dans un cercueil… qui n’est autre que la demi-sœur d’Eva. Pour Eva, c’est certain : il ne s’agit pas d’une simple coïncidence. Aussi préfère-t-elle ne pas en parler aux enquêteurs. Quand, peu de temps après, le cadavre d’une autre femme est retrouvé dans les mêmes conditions, le commissaire Menkhof souhaite d’urgence interroger Eva. Mais celle-ci s’est volatilisée juste après avoir consulté son psy…
Je remercie les Éditions de l'Archipel et L&P Conseils pour l'envoi de ce service presse.
Depuis sa sortie en grand format, le roman d'Arno Strobel me faisait envie. Je suis claustrophobe et être enterrée vivante est tellement une idée horrible que je préfère, à ma mort, être incinérée. Si vous êtes vous aussi claustrophobe, certains passages de ce roman vont très certainement vous oppresser et cela dès le commencement de votre lecture.
Eva Rossbach se réveille dans le noir total, elle est prise au piège dans un cercueil. Personne ne peut l'attendre et lui venir en aide. Les descriptions d'Arno Strobel sont une grande force. J'ai eu la sensation d'être oppressée, je sentais l'angoisse d'Eva. Je me suis tout de suite imaginée moi-même enfermée dans une boîte... L'horreur ! Quand Eva se réveille, elle est de nouveau dans son lit et se rend compte que ce n'était qu'un cauchemar. Mais alors, comment expliquer les coups et les blessures sur son corps ? Tout le long du récit on se fait plusieurs scénarios. On en vient à se poser la question si elle ne serait pas amnésique ou folle. Qui dans son entourage pourrait-il lui en vouloir à ce point ? Pourquoi jouer avec ses nerfs et sa peur ? Je vous laisse découvrir les réponses.
Nous allons suivre plusieurs personnages : Eva, les inspecteurs Menkhoff et Reïthoffer ainsi que Britta et un «Il ». L'entrelacement des points de vue parsème des indices dans le récit. Les chapitres concernant Britta et « Il » sont très noirs et nous met des frissons dans le dos. Il y a plusieurs passages qui m'ont mis le haut le cœur. Arno Strobel nous met en scène la cruauté humaine et encore je trouve que le mot « cruel » est bien trop faible pour qualifier les actes de certains personnages. C'est difficilement imaginable ! Cependant, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai eu de la compassion pour ce qu'ils ont vécu notamment Eva, mais je suis restée assez extérieure à leurs souffrances.
Durant ma lecture plusieurs pistes de résolution me sont venues en tête. Mais après la moitié du roman, une s'est imposée à moi et elle ne m'a pas quitté jusqu'à la dernière page où mes doutes se sont confirmées. C'est une thématique peu courante dans la littérature (quoique c'est le deuxième livre que je lis qui aborde ce thème depuis cet été). Elle est intéressante et elle me fera toujours me poser des questions.
En conclusion, Arno Strobel dans Enterrées vivantes nous offre une résolution de l'histoire peu commune. Le récit est bien construit et bien mené. Pour les claustrophobes, on ressent réellement la sensation d'étouffement et d'enfermement. Il met en scène la cruauté humaine dans son côté le plus sombre et le plus terrible. Malgré le fait de ne pas mettre attachée aux personnages ainsi que d'avoir découvert la résolution bien avant la fin, j'ai passé un bon moment de lecture.
Depuis sa sortie en grand format, le roman d'Arno Strobel me faisait envie. Je suis claustrophobe et être enterrée vivante est tellement une idée horrible que je préfère, à ma mort, être incinérée. Si vous êtes vous aussi claustrophobe, certains passages de ce roman vont très certainement vous oppresser et cela dès le commencement de votre lecture.
Eva Rossbach se réveille dans le noir total, elle est prise au piège dans un cercueil. Personne ne peut l'attendre et lui venir en aide. Les descriptions d'Arno Strobel sont une grande force. J'ai eu la sensation d'être oppressée, je sentais l'angoisse d'Eva. Je me suis tout de suite imaginée moi-même enfermée dans une boîte... L'horreur ! Quand Eva se réveille, elle est de nouveau dans son lit et se rend compte que ce n'était qu'un cauchemar. Mais alors, comment expliquer les coups et les blessures sur son corps ? Tout le long du récit on se fait plusieurs scénarios. On en vient à se poser la question si elle ne serait pas amnésique ou folle. Qui dans son entourage pourrait-il lui en vouloir à ce point ? Pourquoi jouer avec ses nerfs et sa peur ? Je vous laisse découvrir les réponses.
Nous allons suivre plusieurs personnages : Eva, les inspecteurs Menkhoff et Reïthoffer ainsi que Britta et un «Il ». L'entrelacement des points de vue parsème des indices dans le récit. Les chapitres concernant Britta et « Il » sont très noirs et nous met des frissons dans le dos. Il y a plusieurs passages qui m'ont mis le haut le cœur. Arno Strobel nous met en scène la cruauté humaine et encore je trouve que le mot « cruel » est bien trop faible pour qualifier les actes de certains personnages. C'est difficilement imaginable ! Cependant, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai eu de la compassion pour ce qu'ils ont vécu notamment Eva, mais je suis restée assez extérieure à leurs souffrances.
Durant ma lecture plusieurs pistes de résolution me sont venues en tête. Mais après la moitié du roman, une s'est imposée à moi et elle ne m'a pas quitté jusqu'à la dernière page où mes doutes se sont confirmées. C'est une thématique peu courante dans la littérature (quoique c'est le deuxième livre que je lis qui aborde ce thème depuis cet été). Elle est intéressante et elle me fera toujours me poser des questions.
En conclusion, Arno Strobel dans Enterrées vivantes nous offre une résolution de l'histoire peu commune. Le récit est bien construit et bien mené. Pour les claustrophobes, on ressent réellement la sensation d'étouffement et d'enfermement. Il met en scène la cruauté humaine dans son côté le plus sombre et le plus terrible. Malgré le fait de ne pas mettre attachée aux personnages ainsi que d'avoir découvert la résolution bien avant la fin, j'ai passé un bon moment de lecture.