Editions : Gallimard Jeunesse
Genre : Jeunesse
Date de parution : 14 novembre 2016
Nombre de pages : 200
Depuis leur plus jeune âge, Ulysse et Ludovic sont entraînés par leur père pour devenir champions de tennis. À tout prix. Un jour, Ulysse craque et décide de tout arrêter. Dès lors, Ludo n'a plus le droit de perdre. Et tout vient séparer les deux frères. Mais qui peut prétendre maîtriser le jeu ?
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoie de ce service presse.
J’ai découvert il y a quelques temps la plume d’Isabelle Pandazopoulos avec son roman La Décision. J’ai surtout retenu la plume touchante et douce de l’auteure. J’étais contente de retrouver son écriture même si au départ le sujet du tennis ne me tentait pas plus que cela.
Double Faute ne parle pas simplement du tennis et de la dureté de sa compétition. Ce roman est bien plus profond et dénonce l’éducation de ces enfants destinés à être des champions. A travers son personnage d’Ulysse, l’auteure analysent tous les aspects des relations qu’entretiennent le champion avec leur coach, avec leur vie d’à côté. Comment gèrent-ils la pression ? Est-ce qu’ils sont vraiment faits pour être champion de tennis ou est-ce un rêve des parents ? Sont-ils eux-mêmes ? Elle évoque les répercussions qu’a une forte emprise des parents sur leurs enfants. Un sujet tabou évoqué par une plume à la fois tendre et poignante. Izabelle Pandapoulos a une écriture poétique qui nous transporte et avec laquelle est transmise de fortes émotions.
Ulysse est en colère. Il est en colère contre son père qu’il haït, en colère contre son frère qui a toujours été le préféré de son père et en colère contre lui-même. C’est un adolescent qui tente de se chercher, de trouver ses repères après avoir quitté le monde du tennis, son frère reprenant ainsi le flambeau. Alors qu’il est retranché derrière sa haine, il en oubli de voir ce qu’il y a autour de lui. Ce n’est qu’après le drame qu’il ouvre les yeux et qu’il essaye de découvrir la vérité : la sienne et celle de son frère. Il m’a beaucoup touché. J’ai été ému par cet adolescent en colère qui va se chercher dans différentes identités. Il veut découvrir qui il est vraiment, être lui et non plus le pion de son père. J’ai été touché par sa force et sa volonté de construire autre chose et de se découvrir. Il a des réflexions poignantes et percutantes qui m’a prise aux tripes. Durant sa quête, il fera des erreurs et c’est dans ses erreurs qu’il comprendra, qu’il grandira et qu’il évoluera. Ulysse a une nette évolution du début à la fin du roman. J’ai aimé sa transformation, le voir s’élever et grandir.
J’ai eu mal pour Ludovic. Deux frères qui n’ont rien demandé à part vivre, jouer pour le plaisir et non pas pour être en compétition l’un que l’autre. J’ai détesté leur père, vraiment. C’est un sale c** qui ne pense qu’à lui, à ses rêves qu’il n’a pas pu concrétiser et qu’il espère avoir à travers ses enfants. Ce qui m’a le plus horripilé, c’est le fait que les deux frères vont se déchirer, se détester et se battre à cause de lui. Je plains ses enfants et j’admire le courage de ceux qui arrivent à se relever et à s’affirmer pour faire ce qu’ils veulent de leur vie. Et la mère, je l’ai trouvé bien passive… Elle ne se bat pas pour les enfants et les laissent se déchirer, en oubliant qu’ils ont deux fils et non qu’un. Peut-être à la fin, elle décide d’ouvrir les yeux et encore je n’ai ressenti aucune compassion pour elle.
Le récit se lit très facilement. Je me suis laissée emporter par ce récit percutant, qui anéantit les préjugés que l’on pourrait avoir et qui met en avant ce qu’endure les futurs champions. L’écriture d’Izabelle Pandazopoulos est juste, ses personnages bouleversants. Un très bon roman !
J’ai découvert il y a quelques temps la plume d’Isabelle Pandazopoulos avec son roman La Décision. J’ai surtout retenu la plume touchante et douce de l’auteure. J’étais contente de retrouver son écriture même si au départ le sujet du tennis ne me tentait pas plus que cela.
Double Faute ne parle pas simplement du tennis et de la dureté de sa compétition. Ce roman est bien plus profond et dénonce l’éducation de ces enfants destinés à être des champions. A travers son personnage d’Ulysse, l’auteure analysent tous les aspects des relations qu’entretiennent le champion avec leur coach, avec leur vie d’à côté. Comment gèrent-ils la pression ? Est-ce qu’ils sont vraiment faits pour être champion de tennis ou est-ce un rêve des parents ? Sont-ils eux-mêmes ? Elle évoque les répercussions qu’a une forte emprise des parents sur leurs enfants. Un sujet tabou évoqué par une plume à la fois tendre et poignante. Izabelle Pandapoulos a une écriture poétique qui nous transporte et avec laquelle est transmise de fortes émotions.
Ulysse est en colère. Il est en colère contre son père qu’il haït, en colère contre son frère qui a toujours été le préféré de son père et en colère contre lui-même. C’est un adolescent qui tente de se chercher, de trouver ses repères après avoir quitté le monde du tennis, son frère reprenant ainsi le flambeau. Alors qu’il est retranché derrière sa haine, il en oubli de voir ce qu’il y a autour de lui. Ce n’est qu’après le drame qu’il ouvre les yeux et qu’il essaye de découvrir la vérité : la sienne et celle de son frère. Il m’a beaucoup touché. J’ai été ému par cet adolescent en colère qui va se chercher dans différentes identités. Il veut découvrir qui il est vraiment, être lui et non plus le pion de son père. J’ai été touché par sa force et sa volonté de construire autre chose et de se découvrir. Il a des réflexions poignantes et percutantes qui m’a prise aux tripes. Durant sa quête, il fera des erreurs et c’est dans ses erreurs qu’il comprendra, qu’il grandira et qu’il évoluera. Ulysse a une nette évolution du début à la fin du roman. J’ai aimé sa transformation, le voir s’élever et grandir.
J’ai eu mal pour Ludovic. Deux frères qui n’ont rien demandé à part vivre, jouer pour le plaisir et non pas pour être en compétition l’un que l’autre. J’ai détesté leur père, vraiment. C’est un sale c** qui ne pense qu’à lui, à ses rêves qu’il n’a pas pu concrétiser et qu’il espère avoir à travers ses enfants. Ce qui m’a le plus horripilé, c’est le fait que les deux frères vont se déchirer, se détester et se battre à cause de lui. Je plains ses enfants et j’admire le courage de ceux qui arrivent à se relever et à s’affirmer pour faire ce qu’ils veulent de leur vie. Et la mère, je l’ai trouvé bien passive… Elle ne se bat pas pour les enfants et les laissent se déchirer, en oubliant qu’ils ont deux fils et non qu’un. Peut-être à la fin, elle décide d’ouvrir les yeux et encore je n’ai ressenti aucune compassion pour elle.
Le récit se lit très facilement. Je me suis laissée emporter par ce récit percutant, qui anéantit les préjugés que l’on pourrait avoir et qui met en avant ce qu’endure les futurs champions. L’écriture d’Izabelle Pandazopoulos est juste, ses personnages bouleversants. Un très bon roman !
Avis partenaires : Mathilde