Éditions : Pocket
Genre : Littérature générale
Date de publication : 06 / 04 / 17
Nombre de pages : 405
Genre : Littérature générale
Date de publication : 06 / 04 / 17
Nombre de pages : 405
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l'adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu'on lui adresse, elle a simplement l'impression d'avoir fait un autre choix, animée d'une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu'elle s'est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.
Après mon coup de cœur pour À la lumière du petit matin, j'étais impatiente de retrouver la plume d'Agnès Martin-Lugand, de m'immerger dans une nouvelle histoire et faire la rencontre de ces nouveaux personnages. Désolée, je suis attendue est majoritairement le livre préféré des blogueurs de cette auteure. J'avais donc, sans le vouloir, une certaine attente et j'étais très excitée de découvrir pourquoi vous aimiez autant cette histoire.
J'ai donc fait la connaissance de Yaël, bourreau de travail. Interprète pour une agence de renom, elle ne vit que pour son travail. Elle ne prend pas de vacances, fait des horaires de malade et participer au repas du famille ou passer du temps avec elle ou ses amis en devient une véritable corvée. Elle voit ces moments comme une véritable perte de temps. Dix ans qu'elle travaille dans cette boite et elle n'a qu'un seul mot à la bouche : réussir. Yaël se noie et s'enlise sans le voir. Sa famille et ses amis sont de plus en plus inquiets pour elle et là où il y a une réelle inquiétude, elle y voit que de la critique et de la jalousie de la part de ses proches. Ils ont choisit leur vie, elle a choisit la sienne ; vide de toute passion, de joie et d'amour.
Agnès Martin-Lugand met en scène, ici, une héroïne qui doit retrouver la voie du bonheur. Sa joie, son étincelle de vie car son pétillement s'est éteint il y a dix ans. Le roman évoque cette prise de conscience. Affronter ses démons, sa souffrance passée, pour tomber et pouvoir par la suite se relever et prendre goût aux moments, parfois simples, mais primordiales pour l'équilibre et le bien-être. Comme tous ses romans, l'auteure arrive à me remettre en question. Je sais que je suis souvent stressée, tendue, je cours de partout et j'ai l'impression d'étouffer, d'être submergée et de ne pas arriver à souffler, à lâcher prise. Avec Yaël, j'ai pris conscience de l'importance de savoir prendre du temps pour soi et à se détendre. Le travail en devient que plus productif, puisque reposée, j'ai plein d'idées en tête, prêtes à éclore.
Pour autant, Yaël et moi avons dû s'apprivoiser et cela n'a pas été une mince affaire. Je dois avouer que je l'ai trouvé insupportable plus de la moitié du roman. Elle est très égoïste et renfermée sur elle. Elle ne cherche pas à se remettre en question et elle est persuadée que tout le monde en veut à sa carrière. Elle est froide et assez hautaine. Je savais que l'auteure allait réussir à me faire m'attacher à son personnage, que cette dernière allait évoluer. Heureusement, en grattant sur la surface, Yaël cache une blessure qui n'a jamais réellement cicatrisée. Là-dessous aucune réelle surprise, j'avais très vite compris la cause. Je comprends son choix de vie, le fait qu'elle se soit renfermée sur elle. C'est un moyen de protection et de se préserver. Je pense que c'était peut-être pas le bon moment pour moi de faire la connaissance de cette héroïne. Son égoïsme me rappelait celui d'une personne de mon entourage et la souffrance que cela peut engendrer. Je me suis donc plus facilement identifier aux autres personnages. Ils ont certes pas toujours une façon très juste de lui faire comprendre ses erreurs.
Encore une fois cela a été un véritable plaisir de retrouver l'écriture d'Agnès Martin-Lugand. Malgré que l'héroïne m'est agacée une grosse partie du récit, j'ai réussi à m'attacher à elle, à l'aimer ainsi que tous les autres personnages. L'auteure aborde une thématique universelle avec des mots tendres, simples et efficaces. Elle nous amène comme son héroïne sur le chemin du bonheur, de l'épanouissement et de l'amour. Je me suis immergée dans le récit sans aucun problème et j'ai voyagé à Paris et je me suis baladée dans les paysages familiers du sud de la France. Il ne me reste plus qu'à lire J'ai toujours cette musique dans la tête qui m'attend très sagement dans ma bibliothèque.
J'ai donc fait la connaissance de Yaël, bourreau de travail. Interprète pour une agence de renom, elle ne vit que pour son travail. Elle ne prend pas de vacances, fait des horaires de malade et participer au repas du famille ou passer du temps avec elle ou ses amis en devient une véritable corvée. Elle voit ces moments comme une véritable perte de temps. Dix ans qu'elle travaille dans cette boite et elle n'a qu'un seul mot à la bouche : réussir. Yaël se noie et s'enlise sans le voir. Sa famille et ses amis sont de plus en plus inquiets pour elle et là où il y a une réelle inquiétude, elle y voit que de la critique et de la jalousie de la part de ses proches. Ils ont choisit leur vie, elle a choisit la sienne ; vide de toute passion, de joie et d'amour.
Agnès Martin-Lugand met en scène, ici, une héroïne qui doit retrouver la voie du bonheur. Sa joie, son étincelle de vie car son pétillement s'est éteint il y a dix ans. Le roman évoque cette prise de conscience. Affronter ses démons, sa souffrance passée, pour tomber et pouvoir par la suite se relever et prendre goût aux moments, parfois simples, mais primordiales pour l'équilibre et le bien-être. Comme tous ses romans, l'auteure arrive à me remettre en question. Je sais que je suis souvent stressée, tendue, je cours de partout et j'ai l'impression d'étouffer, d'être submergée et de ne pas arriver à souffler, à lâcher prise. Avec Yaël, j'ai pris conscience de l'importance de savoir prendre du temps pour soi et à se détendre. Le travail en devient que plus productif, puisque reposée, j'ai plein d'idées en tête, prêtes à éclore.
Pour autant, Yaël et moi avons dû s'apprivoiser et cela n'a pas été une mince affaire. Je dois avouer que je l'ai trouvé insupportable plus de la moitié du roman. Elle est très égoïste et renfermée sur elle. Elle ne cherche pas à se remettre en question et elle est persuadée que tout le monde en veut à sa carrière. Elle est froide et assez hautaine. Je savais que l'auteure allait réussir à me faire m'attacher à son personnage, que cette dernière allait évoluer. Heureusement, en grattant sur la surface, Yaël cache une blessure qui n'a jamais réellement cicatrisée. Là-dessous aucune réelle surprise, j'avais très vite compris la cause. Je comprends son choix de vie, le fait qu'elle se soit renfermée sur elle. C'est un moyen de protection et de se préserver. Je pense que c'était peut-être pas le bon moment pour moi de faire la connaissance de cette héroïne. Son égoïsme me rappelait celui d'une personne de mon entourage et la souffrance que cela peut engendrer. Je me suis donc plus facilement identifier aux autres personnages. Ils ont certes pas toujours une façon très juste de lui faire comprendre ses erreurs.
Encore une fois cela a été un véritable plaisir de retrouver l'écriture d'Agnès Martin-Lugand. Malgré que l'héroïne m'est agacée une grosse partie du récit, j'ai réussi à m'attacher à elle, à l'aimer ainsi que tous les autres personnages. L'auteure aborde une thématique universelle avec des mots tendres, simples et efficaces. Elle nous amène comme son héroïne sur le chemin du bonheur, de l'épanouissement et de l'amour. Je me suis immergée dans le récit sans aucun problème et j'ai voyagé à Paris et je me suis baladée dans les paysages familiers du sud de la France. Il ne me reste plus qu'à lire J'ai toujours cette musique dans la tête qui m'attend très sagement dans ma bibliothèque.
Lecture commune avec Mathilde