
Editions : Gallimard Jeunesse
Auteur : Ruta Sepetys
Date de publication : 2011
Nombre de pages : 412
Une nuit de juin 1941, Lina, quinze ans, sa mère, Elena et son petit frère, Jonas, dix ans sont brutalement arrêtés par la police secrète soviétique.
Au bout d’un voyage épouvantable de six semaines, presque sans eau et sans nourriture, entassés dans des wagons à bestiaux, ils débarquent au fin fond de la Sibérie, dans un camp de travail soviétique. Logés dans des huttes, sous alimentés, brutalisés, les déportés tentent de survivre et de garder espoir. Dans le kolkhoze, le travail de la terre est éreintant. Mais malgré la mort, la maladie, le froid, la faim et la terreur, Lina tient bon, soutenue par une mère exemplaire, son amour pour un jeune déporté de dix-sept ans, Andrius, et portée par sa volonté de témoigner au nom de tous et de transmettre un signe de vie à son père (condamné à mort dans un autre camp) grâce à son art du dessin et à l’écriture.
Au bout d’un voyage épouvantable de six semaines, presque sans eau et sans nourriture, entassés dans des wagons à bestiaux, ils débarquent au fin fond de la Sibérie, dans un camp de travail soviétique. Logés dans des huttes, sous alimentés, brutalisés, les déportés tentent de survivre et de garder espoir. Dans le kolkhoze, le travail de la terre est éreintant. Mais malgré la mort, la maladie, le froid, la faim et la terreur, Lina tient bon, soutenue par une mère exemplaire, son amour pour un jeune déporté de dix-sept ans, Andrius, et portée par sa volonté de témoigner au nom de tous et de transmettre un signe de vie à son père (condamné à mort dans un autre camp) grâce à son art du dessin et à l’écriture.
Ruta Sepetys m’a touché par deux fois avec son roman Big Easy et son dernier paru en juin, Le sel de nos larmes. Devant ce dernier, ne nous pouvons pas rester de marbre, sans émotions, l’auteure aborde les faits avec une telle justesse que nous ne sentons tout de suite concerné par ce que vivent les personnages. Nous voulons comprendre malgré l’horreur et la cruauté. Si aujourd’hui, Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre est arrivé entre mes mains, c’est parce qu’il fait partie de mon corpus pour mon mémoire qui évoque la Seconde Guerre Mondiale. Il me fallait un roman qui évoque cette tragédie d’un point de vue différent et sur ce point-là j’ai été comblée.
En effet, Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre raconte la guerre selon une Lituanienne de 15 ans qui va être déportée en pleine nuit avec sa famille par les Soviétiques. Nous avons souvent le point de vue du côté allemand et français mais très peu du côté des pays de l’Est. C’était vraiment très intéressant et enrichissant de voir comment les choses se sont déroulées pour ces pays-là, trop souvent oubliés. Double enrichissement puisque cette fois-ci se sont principalement des femmes, des hommes considérés comme ennemis de Staline qui sont déportés au kolkhoze puis en Sibéri : avocats, professeurs, universitaires, tous les métiers estimés comme dangereux pour le pouvoir stalinien.
Encore une fois Ruta Sepetys a le pouvoir de la plume. Elle écrit avec des mots justes, durs et saisissants la cruauté, la barbarie humaine. Certaines scènes déchirent le cœur, j’ai été impossible de les imaginer parce que je n’arrive pas à comprendre comment on peut faire subir ça à des êtres vivants. Ils sont constitués de chair et de sang, ils sont vivants, ils ont le cœur qui bat et du sang qui coule dans leurs veines. Mais à côté de toute cette horreur, il ressort une lueur d’espoir. C’est fou mais vrai ! Le roman est un véritable concentré d’espoir et d’émotions.
Lina est poussée par l’envie d’y croire, de se battre et de vaincre les Soviétiques. C’est une battante, elle est forte et courageuse. Même dans ses peurs, ses moments de doutes, elle trouve toujours la force de se relever et d’avancer. Jonas, son petit frère, sa mère et les autres personnages sont animés par cet espoir d’autres non… L’auteur nous décrit bien la force, la conviction, la volonté et la faiblesse que nous pouvons avoir. Même ceux qui ont baissé les bras ne sont pas blâmables. Chacun a ses limites et essayent de survivre. J’ai adoré cette force, cet espoir qui se dégagent de chaque page. En tant que lecteur, nous sommes pris dans cet élan et nous joignons notre propre force et notre propre courage avec eux pour les aider à s’en sortir. Au travers, cette atrocité, j’ai aimé leurs moments de joie, de bonheur, de partage et d’amour.
Un roman d’amour, un récit poignant qui révèle une plume intense et captivante. C’est à la fois atroce et beau. Le cœur est malmené mais aussi réchauffé. Je ne retiens pas les atrocités qui sont décrites, même si on ne peut pas les occulter et faire semblant que ça n’a pas existé. Non, ce que je veux retenir et retiens c’est la force, le courage et l’envie.
Bravo à l’auteure pour son 1er roman, pour la force de sa plume et pour tout son travail de recherche pour mener à bien récit.
En effet, Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre raconte la guerre selon une Lituanienne de 15 ans qui va être déportée en pleine nuit avec sa famille par les Soviétiques. Nous avons souvent le point de vue du côté allemand et français mais très peu du côté des pays de l’Est. C’était vraiment très intéressant et enrichissant de voir comment les choses se sont déroulées pour ces pays-là, trop souvent oubliés. Double enrichissement puisque cette fois-ci se sont principalement des femmes, des hommes considérés comme ennemis de Staline qui sont déportés au kolkhoze puis en Sibéri : avocats, professeurs, universitaires, tous les métiers estimés comme dangereux pour le pouvoir stalinien.
Encore une fois Ruta Sepetys a le pouvoir de la plume. Elle écrit avec des mots justes, durs et saisissants la cruauté, la barbarie humaine. Certaines scènes déchirent le cœur, j’ai été impossible de les imaginer parce que je n’arrive pas à comprendre comment on peut faire subir ça à des êtres vivants. Ils sont constitués de chair et de sang, ils sont vivants, ils ont le cœur qui bat et du sang qui coule dans leurs veines. Mais à côté de toute cette horreur, il ressort une lueur d’espoir. C’est fou mais vrai ! Le roman est un véritable concentré d’espoir et d’émotions.
Lina est poussée par l’envie d’y croire, de se battre et de vaincre les Soviétiques. C’est une battante, elle est forte et courageuse. Même dans ses peurs, ses moments de doutes, elle trouve toujours la force de se relever et d’avancer. Jonas, son petit frère, sa mère et les autres personnages sont animés par cet espoir d’autres non… L’auteur nous décrit bien la force, la conviction, la volonté et la faiblesse que nous pouvons avoir. Même ceux qui ont baissé les bras ne sont pas blâmables. Chacun a ses limites et essayent de survivre. J’ai adoré cette force, cet espoir qui se dégagent de chaque page. En tant que lecteur, nous sommes pris dans cet élan et nous joignons notre propre force et notre propre courage avec eux pour les aider à s’en sortir. Au travers, cette atrocité, j’ai aimé leurs moments de joie, de bonheur, de partage et d’amour.
Un roman d’amour, un récit poignant qui révèle une plume intense et captivante. C’est à la fois atroce et beau. Le cœur est malmené mais aussi réchauffé. Je ne retiens pas les atrocités qui sont décrites, même si on ne peut pas les occulter et faire semblant que ça n’a pas existé. Non, ce que je veux retenir et retiens c’est la force, le courage et l’envie.
Bravo à l’auteure pour son 1er roman, pour la force de sa plume et pour tout son travail de recherche pour mener à bien récit.
Avis partenaires : Mathilde