Éditions : Eyrolles
Genre : Contemporain
Date de publication : 01 / 11 / 18
Nombre de pages : 353
Genre : Contemporain
Date de publication : 01 / 11 / 18
Nombre de pages : 353
Camille bosse dans une grosse boîte. Elle n'a pas d'attachement particulier pour son boulot. Ni pour ses collègues. Ni pour grand monde, d'ailleurs, si ce n'est pour son amie Anna et son voisin de palier septuagénaire, Monsieur Lambert. Dans son appartement, chaque soir, elle s'évade en dévorant films, séries et livres, du moins quand elle ne peste pas contre la piètre isolation phonique au sein de l'immeuble, et notamment contre son voisin du dessus, aux moeurs mystérieuses et certainement dissolues. Et puis un jour, au travail, elle trouve un courrier inattendu dans sa boîte mail... Inattendu et anonyme. Commence alors un jeu de piste improbable pour en démasquer l'auteur, qui va forcer Camille à ne plus seulement croiser les gens sans les voir, mais à prendre le temps de les regarder et parfois même de les apprécier. Entre situations burlesques et malentendus, la jeune femme apprendra à dépasser ses préjugés pour enfin décider de la suite de sa vie, réparer ses erreurs et peut-être même tomber amoureuse... ?
Fortement influencée par Aurélie et les nombreux avis sur la blogo, je n'ai pas su résister et à Livre Paris, j'ai craqué. Je me suis donc lancée dans cette lecture avec curiosité et envie de découvrir cette histoire qui a tant plu aux amateurs de feelgood.
Catherine Rose-Barbieri m'a tout de suite interpellé par son écriture. Celle-ci a un style particulier, original et différent. Sans mentir, au début, elle m'a quelque peu dérouté. Je ne m'y attendais pas et j'ai dû avoir mon petit temps d'adaptation. L'auteure alterne entre des phrases longues et des phrases nominales, plus courtes, mise en avant par un retour à la ligne. Une fois le rythme pris, je n'y ai plus prêté attention et j'ai même apprécié cette plume qui colle avec l'héroïne, Camille. Car l'auteure nous offre un personnage original, haut en couleur, sarcastique et qui n'a pas sa langue dans sa poche pour remettre les gens bien à leur place. Toutefois, Camille ne manque pas d'humour. Je suis particulièrement friande du sarcasme, l'utilisant souvent à mon quotidien, au plus grand désarroi de mon entourage. (Ils n'ont vraiment pas le sens de l'humour, que voulez-vous!). J'ai donc apprécié cette originalité et l'humour rythmant le récit tout le long. Il y a d'ailleurs une scène qui restera mémorable selon moi. J'en ris encore rien que d'y penser !
J'ai ri avec Camille, avec son humour mais notre héroïne a aussi le don de se retrouver dans des situations un peu rocambolesques. J'ai donc ri à ses dépens. J'ai beaucoup aimé son personnage. Elle m'a touché avec ses doutes, ses peurs et sa carapace. Je me suis retrouvée en elle, et quelque peu dans son imagination débordante – je vous jure, elle devrait être scénariste – bien qu'elle l'est beaucoup plus que moi. C'est un personnage qu'on a la fois envie de prendre par la main, pour lui dire ne t'inquiète pas, vas y, fonce, arrête d'avoir peur, de t'empêcher de vivre et lance-toi, et à la fois, comme sa meilleure amie Anna, j'avais envie de la secouer !
À travers elle, Catherine Rose-Barbieri aborde une thématique qui m'a beaucoup touché. Camille a vécu des choses qui fait qu'elle est devenue méfiante. Elle doute des gens, n'a pas confiance aux autres ni en elle, au point que ses peurs l'empêchent de vivre pleinement. Je me suis retrouvée en elle sur certains éléments et ça m'a fait réfléchir au fait que parfois mes peurs contrôlent aussi ma vie et m'empêchent de vivre des moments de joie, et de partage avec mon entourage. Et comme Camille, je veux essayer de dépasser mes peurs et repousser mes limites. Notre héroïne va évoluer tout le long du roman. J'ai aimé la voir changer, changer ses préjugés et s'ouvrir aux autres, à la vie.
À côté de Camille tournoie plusieurs personnages dont Colm et Anna qui sont les deux qui m'ont le plus marqué. J'ai beaucoup aimé Anna pour sa personnalité et son franc parlé. Quant à Colm, c'est un personnage qui m'a beaucoup intrigué dès le début de l'histoire. J'étais impatiente d'en savoir plus sur lui au fil des pages et voir comment il allait faire sortir Camille de sa zone de confort. Je me suis attachée à lui, à ses attentions et à son humour.
Enfin, Catherine nous offre une histoire originale et intriguante. J'ai été poussée par la curiosité pour savoir qui se cachait derrière notre corbeau. Qui était-il ? Était-ce un mensonge ? Un coup monté ?
En bref, Am stram gram, ce sera toi qui me plairas est un roman qui respire la bonne humeur, la joie et l'humour. Avec un style particulier et une héroïne hors du commun, Catherine Rose-Barbieri aborde un sujet dans lequel nous avons pas de mal à nous reconnaître et qui nous pousse à réfléchir au poids de nos peurs, de notre passé sur notre vie.
Catherine Rose-Barbieri m'a tout de suite interpellé par son écriture. Celle-ci a un style particulier, original et différent. Sans mentir, au début, elle m'a quelque peu dérouté. Je ne m'y attendais pas et j'ai dû avoir mon petit temps d'adaptation. L'auteure alterne entre des phrases longues et des phrases nominales, plus courtes, mise en avant par un retour à la ligne. Une fois le rythme pris, je n'y ai plus prêté attention et j'ai même apprécié cette plume qui colle avec l'héroïne, Camille. Car l'auteure nous offre un personnage original, haut en couleur, sarcastique et qui n'a pas sa langue dans sa poche pour remettre les gens bien à leur place. Toutefois, Camille ne manque pas d'humour. Je suis particulièrement friande du sarcasme, l'utilisant souvent à mon quotidien, au plus grand désarroi de mon entourage. (Ils n'ont vraiment pas le sens de l'humour, que voulez-vous!). J'ai donc apprécié cette originalité et l'humour rythmant le récit tout le long. Il y a d'ailleurs une scène qui restera mémorable selon moi. J'en ris encore rien que d'y penser !
J'ai ri avec Camille, avec son humour mais notre héroïne a aussi le don de se retrouver dans des situations un peu rocambolesques. J'ai donc ri à ses dépens. J'ai beaucoup aimé son personnage. Elle m'a touché avec ses doutes, ses peurs et sa carapace. Je me suis retrouvée en elle, et quelque peu dans son imagination débordante – je vous jure, elle devrait être scénariste – bien qu'elle l'est beaucoup plus que moi. C'est un personnage qu'on a la fois envie de prendre par la main, pour lui dire ne t'inquiète pas, vas y, fonce, arrête d'avoir peur, de t'empêcher de vivre et lance-toi, et à la fois, comme sa meilleure amie Anna, j'avais envie de la secouer !
À travers elle, Catherine Rose-Barbieri aborde une thématique qui m'a beaucoup touché. Camille a vécu des choses qui fait qu'elle est devenue méfiante. Elle doute des gens, n'a pas confiance aux autres ni en elle, au point que ses peurs l'empêchent de vivre pleinement. Je me suis retrouvée en elle sur certains éléments et ça m'a fait réfléchir au fait que parfois mes peurs contrôlent aussi ma vie et m'empêchent de vivre des moments de joie, et de partage avec mon entourage. Et comme Camille, je veux essayer de dépasser mes peurs et repousser mes limites. Notre héroïne va évoluer tout le long du roman. J'ai aimé la voir changer, changer ses préjugés et s'ouvrir aux autres, à la vie.
À côté de Camille tournoie plusieurs personnages dont Colm et Anna qui sont les deux qui m'ont le plus marqué. J'ai beaucoup aimé Anna pour sa personnalité et son franc parlé. Quant à Colm, c'est un personnage qui m'a beaucoup intrigué dès le début de l'histoire. J'étais impatiente d'en savoir plus sur lui au fil des pages et voir comment il allait faire sortir Camille de sa zone de confort. Je me suis attachée à lui, à ses attentions et à son humour.
Enfin, Catherine nous offre une histoire originale et intriguante. J'ai été poussée par la curiosité pour savoir qui se cachait derrière notre corbeau. Qui était-il ? Était-ce un mensonge ? Un coup monté ?
En bref, Am stram gram, ce sera toi qui me plairas est un roman qui respire la bonne humeur, la joie et l'humour. Avec un style particulier et une héroïne hors du commun, Catherine Rose-Barbieri aborde un sujet dans lequel nous avons pas de mal à nous reconnaître et qui nous pousse à réfléchir au poids de nos peurs, de notre passé sur notre vie.